mardi 14 avril 2015
lundi 16 mars 2015
Inégalités : l’affaiblissement des syndicats en cause
Deux économistes du
FMI lient la hausse des inégalités de revenus à l’affaiblissement du
pouvoir syndical.Ce recul des syndicats explique pour moitié la hausse
des plus hauts revenus.
Le déclin de la syndicalisation dans les pays
industrialisés serait l’une des explications de la hausse des inégalités
de revenus. C’est ce qu’affirment, dans un article de la revue
mensuelle du Fonds monétaire international (FMI), « Finance et
Développement » de mars, deux économistes de l’institution. Florence
Jaumotte et Carolina Osorio Buitron, membres du département de
recherche, affirment à la lueur d’une analyse couvrant la période
1980-2010 dans les pays développés qu’une « plus faible syndicalisation est associée avec un accroissement de la part des revenus les plus élevés ».
Selon l’OCDE, le taux de syndicalisation dans les principaux pays développés a reculé de 20,8 % en 1999 à 16,9 % en 2013. «
Intuitivement, l’affaiblissement des syndicats réduit le pouvoir de
négociation des salariés par rapport aux détenteurs du capital », ce qui conduit, de facto, à une élévation de la rémunération du capital.
« De plus, la faiblesse des syndicats peut réduire l’influence des
salariés sur les décisions managériales favorisant les postes les plus
élevés, telles que l’ampleur et la structure des rémunérations des plus
hauts dirigeants. » Or, les syndicats permettent d’abord de freiner les inégalités en assurant une « distribution des salaires »
plus équitable et en faisant pression sur les autorités pour s’engager
dans cette voie. Les deux auteurs évaluent qu’en moyenne le recul du
taux de syndicalisation est responsable pour moitié de la hausse de 5
points de pourcentage des revenus des 10 % les plus riches.
Les
deux chercheurs relèvent bien que certains économistes pointent les
désavantages d’un trop grand pouvoir syndical. Pour ces détracteurs, la
présence de « syndicats puissants » conjuguée avec l’instauration d’un «
salaire minimum peut réduire les inégalités de salaire. Mais ces deux
facteurs peuvent aussi conduire à un accroissement du taux de chômage
par le maintien de salaires supérieurs à ce que le marché pourrait
supporter », argumentent-ils. « Cette hypothèse ne résiste pas à l’étude empirique », conduite dans les pays riches, rétorquent les deux économistes du FMI.
Corriger les excès
Cet
affaiblissement syndical conduisant à la hausse des inégalités est-il
un bienfait ou une malédiction pour la société ? La réponse « reste peu évidente », concluent les deux auteurs. « L’accroissement des rémunérations des salariés les mieux payés peut refléter une hausse relative de leur productivité »,
observent-ils. Dans ce cas, le creusement des inégalités qui en résulte
est plutôt justifié. En revanche, une hausse au-delà des gains de
productivité est à proscrire. Surtout si elle permet aux plus riches de « manipuler le système politique et économique »
de leur pays. Dans ce dernier cas, les pouvoirs publics se doivent de
corriger les excès par des réformes de gouvernance des entreprises.
En savoir plus sur http://www.lesechos.fr/monde/europe/0204209586649-inegalites-laffaiblissement-des-syndicats-en-cause-1099934.php?yA12KhGTXrpIgloM.99
dimanche 15 mars 2015
La faiblesse des syndicats renforcerait les inégalités
L'étude de Florence Jaumotte et Carolina Osorio Buitron, deux économistes du FMI, secoue les idées dominantes.
Les syndicats de salariés, coupables des
blocages sur le marché du travail et de l'accroissement du chômage?
Cette idée, largement répandue dans les pays les plus riches - et dont
la France se fait souvent l'écho -, est «une hypothèse pas très solide».
C'est ce qu'affirme une étude publiée en mars par le Fonds monétaire
international dans son magazine Finance and Development.
Les travaux de recherche que viennent en effet de diffuser Florence Jaumotte et Carolina Osorio Buitron, deux économistes de l'institution, apportent une réflexion à contre-courant selon laquelle les syndicats, qui à leur origine ont contribué à la redistribution des richesses, sont aujourd'hui, à cause de leur faible influence, responsables de la flambée des inégalités.
Les chercheuses - qui ne représentent pas la position officielle du FMI mais participent aux réflexions de cet organisme sur les mouvements de concentration de richesses - démontrent en effet que la baisse du taux de syndicalisation sur la période 1980-2010 «réduit la capacité de négociation» des salariés sur leur rémunération, au bénéfice des actionnaires et des plus hauts revenus.
Affaiblis, les syndicats, dont le poids est passé selon l'OCDE de 26,9 % en 1999 à 20,8 % en 2013 dans les principaux pays développés, n'auraient ainsi plus la capacité de défendre les bas et moyens revenus, ni d'influencer les décisions de rémunération des plus hauts revenus dans les entreprises.
Les travaux de recherche que viennent en effet de diffuser Florence Jaumotte et Carolina Osorio Buitron, deux économistes de l'institution, apportent une réflexion à contre-courant selon laquelle les syndicats, qui à leur origine ont contribué à la redistribution des richesses, sont aujourd'hui, à cause de leur faible influence, responsables de la flambée des inégalités.
Les chercheuses - qui ne représentent pas la position officielle du FMI mais participent aux réflexions de cet organisme sur les mouvements de concentration de richesses - démontrent en effet que la baisse du taux de syndicalisation sur la période 1980-2010 «réduit la capacité de négociation» des salariés sur leur rémunération, au bénéfice des actionnaires et des plus hauts revenus.
Affaiblis, les syndicats, dont le poids est passé selon l'OCDE de 26,9 % en 1999 à 20,8 % en 2013 dans les principaux pays développés, n'auraient ainsi plus la capacité de défendre les bas et moyens revenus, ni d'influencer les décisions de rémunération des plus hauts revenus dans les entreprises.
Conséquences incertaines
Si l'équipe de recherche estime que la moitié de la hausse des inégalités peut être attribuée à la chute du taux de syndicalisation, elle se garde cependant d'évaluer si l'enrichissement des élites a eu un effet positif sur l'investissement et la création de richesses, ou négatif par une appropriation qui n'aurait pas d'effet redistributif. Une telle analyse, assez politique, est hors du champ d'intervention du FMI.vendredi 6 mars 2015
120e anniversaire de la CGT
Lancement des célébrations et inauguration de l’expo
lundi 23 février 2015
Partout en France et chez Schindler, les patrons sont à l’offensive !!!
écrit par
le collectif
CGT Schindler Ile de France
le 22/02/2015
Depuis l’arrivée de François Hollande à la présidence de la République, le gouvernement n’a eu de cesse d’offrir de nouveaux cadeaux aux patrons. Sous prétexte de lutter contre le chômage, les droits des salariés sont de plus en plus attaqués. Le projet de loi Macron est un bon exemple de cette politique pro-patronale du gouvernement. Résultat : toujours plus de chômeurs, et des profits en hausse pour les grandes entreprises comme Schindler !
Dans le projet de Loi Macron il n’y a pas que les 12 dimanches travaillés. Il y a aussi :
• Les heures comprises entre 21h et 24h ne seront plus majorées ;
• La possibilité accrue de licenciement collectif ;
• La fin du délit d’entrave pour les patrons ;
• Le recours aux ordonnances pour définir une loi sur l’inaptitude au travail et redéfinir les priorités du médecin du travail ;
• La fin de l’avis du médecin du travail pour reclasser un accidenté du travail ;
• La fin des élections prud’homales ;
Ce projet de loi constitue une nouvelle régression sociale ! Son seul objectif est d’éloigner les patrons des tribunaux, bref … de leur permettre de faire toujours plus de fric.
Et du fric Schindler en fait un max.
(Extrait du communiqué de presse du groupe le 13 février 2015)
« Bond du bénéfice de Schindler en 2014
Le fabricant lucernois d'ascenseurs et escaliers roulants, Schindler, a fait bondir son bénéfice net de 94,8%, à 902 millions de francs l'an passé par rapport à 2013. Affichant des ventes en hausse, Schindler a fortement accru sa rentabilité l'an passé. Tirant aussi profit d'éléments exceptionnels, le fabricant lucernois d'ascenseurs et escaliers roulants a vu son bénéfice net quasiment doubler (94,8%) à 902 millions de francs. Le carnet de commandes a lui atteint un niveau record.
A l'image des années précédentes, la région Asie-Pacifique a présenté la plus forte croissance des ventes, en particulier pour les nouvelles installations. Schindler mentionne notamment des hausses en Chine, en Inde ainsi qu'en Asie du Sud-Est, tout comme une contribution non négligeable des États-Unis, alors qu'une légère embellie est intervenue en Europe. »
Bien sûr en France on ne nous présente pas le même tableau. Il faut faire peur aux salarié-e-s ! Après une année 2014 de restructurations, de suppression de postes et d’emplois, de licenciements, de ruptures conventionnelles forcées, nous voilà dans l’attente de la mise en place du projet phare de Schindler : Expert Plus !
Venez nombreux participer aux heures d’informations syndicales CGT en Ile de France
Venez débattre de la situation et des actions à mettre en œuvre !
Calendrier des heures d’informations syndicales en Île-de-France
THÈMES ABORDES LORS DE CES RÉUNIONS :
➢ EXPERT +
➢ DÉGRADATION DES CONDITIONS DE TRAVAIL
➢ PRESSIONS DE LA HIÉRARCHIE SUR L’ENSEMBLE DES SALARIES
➢ ACTUALITÉ SOCIALE (LOI MACRON, PRUD’HOMMES…)
ET TOUTES LES QUESTIONS QUE VOUS POSEREZ ET QUI VOUS INTÉRESSENT.
• lundi 2 mars à partir de 8 heures à l'agence de Vanves
• mardi 3 mars à partir de 8 heures à l'agence d'Arcueil
• jeudi 5 mars à partir de 9 heures à l'agence d'Arcueil pour le personnel sédentaire
• lundi 9 mars à partir de 8 heures à l'agence de Nanterre
• lundi 9 mars à partir de 8 heures à l'agence de Pantin
• mardi 10 mars à partir de 8 heures à l'agence de Levallois
• mardi 10 mars à partir de 8 heures à l'agence des Loges en Josas
• jeudi 12 mars à partir de 9 heures à l'agence de Nanterre pour le personnel sédentaire
• jeudi 12 mars à partir de 9 heures à l’agence de Vanves pour le personnel sédentaire
L’info en +
Lors de la dernière réunion du conseil de surveillance sur la participation, la CGT a proposé de clarifier et de simplifier le fonctionnement pour une meilleure compréhension des salariés.
• Diminuer le nombre de fonds à 3 au lieu de 6 actuellement en doublons tous en gardant les mêmes risques.
• Renommer les fonds pour une meilleure évaluation et compréhension par le salarié comme renommé le fond A en « placement peu risqué ».
• Diminuer les frais de gestions.
• Donner plus de flexibilité au gestionnaire du compte pour améliorer le rendement du fond de placement.
Comme à leur habitude les élus CFDT et FO ne sont pas venus. Leur absence empêche le conseil d’entériner les décisions et la direction en profite pour annoncer ne plus vouloir communiquer auprès des salariés si d’éventuels changements auraient lieu. De plus la direction harcèle les membres du conseil pour la suppression de ce conseil.
Par les jeux machiavéliques la Direction assistée par la CFDT, FO, forme ce trio qui ne cesse de nuire aux intérêts des salariés.
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