L'étude de Florence Jaumotte et Carolina Osorio Buitron, deux économistes du FMI, secoue les idées dominantes.
Les syndicats de salariés, coupables des
blocages sur le marché du travail et de l'accroissement du chômage?
Cette idée, largement répandue dans les pays les plus riches - et dont
la France se fait souvent l'écho -, est «une hypothèse pas très solide».
C'est ce qu'affirme une étude publiée en mars par le Fonds monétaire
international dans son magazine Finance and Development.
Les travaux de recherche que viennent en effet de diffuser Florence Jaumotte et Carolina Osorio Buitron, deux économistes de l'institution, apportent une réflexion à contre-courant selon laquelle les syndicats, qui à leur origine ont contribué à la redistribution des richesses, sont aujourd'hui, à cause de leur faible influence, responsables de la flambée des inégalités.
Les chercheuses - qui ne représentent pas la position officielle du FMI mais participent aux réflexions de cet organisme sur les mouvements de concentration de richesses - démontrent en effet que la baisse du taux de syndicalisation sur la période 1980-2010 «réduit la capacité de négociation» des salariés sur leur rémunération, au bénéfice des actionnaires et des plus hauts revenus.
Affaiblis, les syndicats, dont le poids est passé selon l'OCDE de 26,9 % en 1999 à 20,8 % en 2013 dans les principaux pays développés, n'auraient ainsi plus la capacité de défendre les bas et moyens revenus, ni d'influencer les décisions de rémunération des plus hauts revenus dans les entreprises.
Les travaux de recherche que viennent en effet de diffuser Florence Jaumotte et Carolina Osorio Buitron, deux économistes de l'institution, apportent une réflexion à contre-courant selon laquelle les syndicats, qui à leur origine ont contribué à la redistribution des richesses, sont aujourd'hui, à cause de leur faible influence, responsables de la flambée des inégalités.
Les chercheuses - qui ne représentent pas la position officielle du FMI mais participent aux réflexions de cet organisme sur les mouvements de concentration de richesses - démontrent en effet que la baisse du taux de syndicalisation sur la période 1980-2010 «réduit la capacité de négociation» des salariés sur leur rémunération, au bénéfice des actionnaires et des plus hauts revenus.
Affaiblis, les syndicats, dont le poids est passé selon l'OCDE de 26,9 % en 1999 à 20,8 % en 2013 dans les principaux pays développés, n'auraient ainsi plus la capacité de défendre les bas et moyens revenus, ni d'influencer les décisions de rémunération des plus hauts revenus dans les entreprises.
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