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CGT Schindler France le 11/06/2012
Au soir du 4ème jour de grève, le jeudi 7 juin, tous ensemble, les grévistes ont décidé de reprendre le travail. Nous n’avons pas obtenu satisfaction sur toutes nos revendications, notamment salariales, mais quelle mobilisation !
Ces quatre jours de grève ont démontré à tous que la grève, c'est vraiment la force des travailleurs, et qu'elle permet d’obtenir des avancées et des garanties. Partie de l'agence de Levallois, la grève a touché toutes les agences d'Ile de France, avec des actions de soutien dans plusieurs agences en province.
Quelle leçon de mobilisation ! Une centaine de salariés assiégeant le siège national à Vélizy, les mots d’ordre portés par le porte-voix, la grille bloquée, l'envahissement du Conseil d'Administration par les salariés au moment où Salmon-Legagneur est débarqué, les assemblées générales, les défilés dans les locaux de STC et du service paye, les palettes et les pneus prêts à brûler devant le hall d'accueil…
La direction ne voulait pas "négocier" sous la pression de la grève. Les grévistes ont imposé leurs conditions. Tous les préalables que la Direction mettait pour négocier n'ont pas tenu. Tout s'est fait selon la volonté des grévistes, en Assemblée Générale.
C'est vrai que la revendication sur les salaires n'a pas abouti, faute d'extension nationale du mouvement. Le ratio grévistes et non-grévistes était sûrement insuffisant pour imposer des avancées plus importantes.
La grève a permis d'obtenir quatre embauches de techniciens : deux embauches pour l'agence de Levallois, une sur le secteur stratégique de La Défense, et enfin une quatrième sur l'agence de St-Gratien.
Les TAS n'auront plus d'appareils en maintenance et en dépannage sur toute l'île de France. Ils pourront se consacrer pleinement à leur fonction première d'assistance technique et non pas de bouche-trou.
C'est un véritable succès pour les grévistes mais aussi pour tous les salariés, quand toute la politique de la direction reposait sur la réduction des coûts et des effectifs ! C'est donc avec fierté et la tête haute que nous reprenons le travail.
Tout ce que nous avons vécu pendant cette grève, l'expérience collective, l'unité des salariés que la Direction cherche sans cesse à diviser, nous devons continuer à les faire vivre, pour être encore plus nombreux demain. Adhérez à la CGT !
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