« Aujourd’hui, les salariés sont les grands perdants de ce pacte de responsabilité. La version définitive du texte qu’on nous a présentée va recevoir l’avis favorable de trois organisations syndicales. Mais la CGT et FO ont déjà donné un avis défavorable. Cette version définitive du texte patronal est, dans le fond, la même que la première version.
On nous a rebattu les oreilles avec le dialogue social, mais dans la première version du texte, il était même dit que la représentation du personnel constituait un frein à l’emploi.
La CGT avait fait des propositions précises vendredi dernier (voir ci-dessous), mais pas une seule n’a été reprise. Il n’y a aucun objectif chiffré en termes d’emplois, aucune obligation de négocier dans les branches. Personne n’est capable de dire si ce pacte de responsabilité va créer le moindre emploi.
Pour nous, c’est un acte de plus qui légitime les grands rendez-vous sociaux du 18 mars et du 4 avril prochains. Nous ne sommes pas déçus, car nous ne nous faisions aucune illusion dans cette affaire. À peine ont-ils abouti à la création d’un observatoire des contreparties. Pour l’instant, on ne sait pas qui y siégera, mais ce qui est sûr, c’est que face à une enveloppe de 30 milliards d’euros, c’est plutôt léger.
C’est un observatoire qui coûte cher ! La conclusion de cette journée, c’est qu’il y a des aides publiques de versées, et que le patronat refuse toujours le moindre contrôle. On a la désagréable impression qu’on gaspille les aides publiques. Maintenant, l’État doit prendre ses responsabilités. »
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