C’est
une bien curieuse forme de dialogue social qui est à l’œuvre depuis
quelques temps et qui donne le sentiment que les syndicats sont utilisés
dans un théâtre d’ombres où la pièce est écrite à quatre mains entre
François Hollande et Pierre Gattaz. Le président de la République signe
son « deal » avec le patron des patrons et l’on siffle les syndicats
pour leur intimer l’ordre de se rencontrer, de prendre acte d’un
transfert de 30 milliards d’euros de cotisations famille sur la
fiscalité et d’entériner les économies à réaliser.
« On
a l'impression d'être utilisés, c'est assez désagréable », a dénoncé
Thierry Lepaon dans les colonnes du Figaro vendredi 28 février, jour où
justement, syndicats et patronat ont entamé les discussions sur les
"contreparties" en terme d'emploi que pourraient concéder les
entreprises en échange de cette nouvelle baisse du « coût du travail ».
Pour sa part, la CGT n’est pas venue réclamer des contreparties car elle récuse ce pacte, estimant qu’il ne l’engage pas. Elle est allée notamment demander le contrôle des aides publiques accordées aux entreprises, évoquer la question de l'investissement industriel et réclamer que s'ouvrent des négociations sur les salaires minimum dans les branches.
Au sortir de cette réunion, la CGT constate, sans surprise, qu’aucun chiffre n’a été avancé par les organisations patronales sur l’utilisation qu’elles s’engagent à faire des milliards d’euros d’exonérations de cotisations sociales offertes. En réalité, il s’agissait moins d’une négociation que d’un exposé des doléances du Medef qui réclame un moratoire sur l’ensemble des lois qui « stressent les entreprises ». Rien dans les mains, rien dans les poches, le patronat propose de simples « boîtes à outils », de type « concertations dans certaines branches professionnelles », sans aucun engagement de résultats pour évaluer ses capacités à créer des emplois.
Pour la CGT, cette première rencontre « ne fait que confirmer la nécessité de ne pas laisser le Medef gérer les affaires du pays et d’agir pour imposer le progrès social, en se mobilisant partout en France le 18 mars prochain (à l’appel de la CGT, FO, FSU et Solidaires), et à l’occasion de la journée d’action européenne, le 4 avril (à l’appel de la Confédération Européenne des Syndicats). »
Pour sa part, la CGT n’est pas venue réclamer des contreparties car elle récuse ce pacte, estimant qu’il ne l’engage pas. Elle est allée notamment demander le contrôle des aides publiques accordées aux entreprises, évoquer la question de l'investissement industriel et réclamer que s'ouvrent des négociations sur les salaires minimum dans les branches.
Au sortir de cette réunion, la CGT constate, sans surprise, qu’aucun chiffre n’a été avancé par les organisations patronales sur l’utilisation qu’elles s’engagent à faire des milliards d’euros d’exonérations de cotisations sociales offertes. En réalité, il s’agissait moins d’une négociation que d’un exposé des doléances du Medef qui réclame un moratoire sur l’ensemble des lois qui « stressent les entreprises ». Rien dans les mains, rien dans les poches, le patronat propose de simples « boîtes à outils », de type « concertations dans certaines branches professionnelles », sans aucun engagement de résultats pour évaluer ses capacités à créer des emplois.
Pour la CGT, cette première rencontre « ne fait que confirmer la nécessité de ne pas laisser le Medef gérer les affaires du pays et d’agir pour imposer le progrès social, en se mobilisant partout en France le 18 mars prochain (à l’appel de la CGT, FO, FSU et Solidaires), et à l’occasion de la journée d’action européenne, le 4 avril (à l’appel de la Confédération Européenne des Syndicats). »
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