dimanche 24 novembre 2013

Chez ECS Schindler, l’ascenseur du reclassement connaît des hauts et des bas


L’entreprise ECS Schindler du 39 rue de Mulhouse à Illzach a cessé de fabriquer des cabines d’ascenseur au mois de juillet. Une plateforme de logistique avec 25 salariés se met en place. Archives « L’Alsace »
L’entreprise ECS Schindler du 39 rue de Mulhouse à Illzach a cessé de fabriquer des cabines d’ascenseur au mois de juillet. Une plateforme de logistique avec 25 salariés se met en place. Archives « L’Alsace »

Six mois après la fabrication de la dernière cabine d’ascenseur chez ECS Schindler à Illzach, que deviennent les 121 personnes victimes du plan social ? Début de réponse avec Denis Gringer, responsable de la cellule de reclassement.

Denis Gringer, comme chef de projet du cabinet Proévolution – Right Management chargé du reclassement de 121 salariés d’ECS Schindler, pouvez-vous faire le point sur la situation actuelle ?
En février 2012, nous n’étions qu’un espace de conseil basé sur le volontariat et, au 1er août de cette année, nous sommes devenus une antenne emploi. Ce que je peux vous dire, c’est que 13 salariés ont décidé de rester dans le projet OCC (NDLR : plateforme de logistique mise en place par Schindler dans les locaux de l’usine). Huit salariés protégés sont toujours employés par Schindler mais n’y travaillent pas (lire ci-dessous). Sur la centaine de personnes qui restent, 33 ont signé un CDI, 4 un CDD, 5 sont parties en retraite, 16 sont en formation et 3 ont créé une entreprise. Actuellement, on est sur un taux de reclassement d’un peu plus de 63 %.
Dans quels domaines d’activité ces salariés ont-ils réussi à retrouver un travail ?
Beaucoup dans l’industrie, chez Hild à Jebsheim, par exemple, ou chez Clemessy à Mulhouse. Il y a une reconnaissance des anciens Schindler, en terme de compétences. D’autres se sont reclassés dans l’agroalimentaire, par exemple…
Le point noir semble être les personnes de plus de 50 ans. Des quinquagénaires constatent que leurs candidatures ne sont même pas examinées par les employeurs. Ils ne reçoivent pas de réponse…
C’est vrai que pour les plus de 50 ans c’est compliqué. Il ne faut pas se voiler la face. Mais ce n’est pas impossible non plus. On pousse les candidatures et je trouve qu’il y a une belle collaboration avec les salariés en recherche d’emploi. Actuellement, on accompagne 23 personnes.
Votre travail de reclassement va-t-il se poursuivre encore longtemps ?
Nous allons travailler avec les anciens Schindler jusqu’au 31 juillet 2014. Et on bénéficie d’un budget de reclassement important qui permet de faire de très belles choses, en particulier en matière de formation.

1 commentaire:

Anonyme a dit…

que de la foutaise ses reclassement la plupart sont sans emploi et recherche du travail car on leur propose des postes a 1100 euros net c'est honteux