Cette première initiative d’ampleur de la toute jeune Confédération Internationale des Syndicats a été décidée naturellement bien avant que les mots de crise financière mondiale ne soient prononcés.
Mais quelles que soient les revendications qui vont s’exprimer dans leur diversité, ce 7 octobre sera la première réponse d’envergure à cette nouvelle crise du capitalisme qui inquiète le monde du travail. Dans notre pays, cette journée de mobilisation nationale interprofessionnelle sera la première réponse unitaire (ou peu s’en faut puisque Force Ouvrière a choisi de n’être présente qu’au meeting international de Paris) des salariés à la politique du patronat et du gouvernement.
Remarquez comme depuis un an et demi, ils s’emploient à minimiser les risques d’extension de la crise des «subprimes»,puis à nous assurer que notre système bancaire est tellement sain qu’il ne saurait être vérolé par les «créances pourries». Regardez comme ils se sont distribués les rôles. Nicolas Sarkozy, cherche les coupables, les vilains traders sans foi ni loi tandis que Laurence Parisot fustige les parachutes dorés. Voilà des semaines qu’ils nous enfument pour faire oublier que cette crise est celle d’un système dont ils ont fabriqué et revendiqué toutes les règles. Ils s’ingénient à nous faire oublier que les milliards d’euros qui sont investis dans ces opérations ont été distraits de ce qui nous revient en termes de salaire direct, de cotisations sociales et de fiscalité.
Aujourd’hui, ils mutualisent leurs pertes après avoir privatisé leurs profits. Au nom de la compétitivité internationale, ils exercent une pression insoutenable sur la masse salariale pour pouvoir investir dans les circuits financiers. Les gesticulations, les opérations de «com», les dénégations ou au contraire la dramatisation ont un seul but: masquer l’échec patent mais
prévisible et les effets néfastes de la politique du gouvernement. Ancrer le fatalisme et la résignation.
«Ce n’est pas le moment de bouger une oreille… vous voyez bien avec ce qui se passe»: voilà ce que nous devrions retenir si nous les écoutons. A l’inverse, le 7 octobre, il nous faut affirmer que pour sortir de cette crise, il faut remettre du carburant dans l’économie, dans notre capacité à consommer, à faire face à nos besoins, à innover, à rechercher à développer le service public. Moins que jamais, nous ne devons renoncer à un autre partage des richesses plus favorables aux salariés. Chaque euro que nous gagnons, nous le réinjectons dans la consommation. A l’inverse, chaque euro auquel nous renonçons, chaque baisse du coût de notre travail, alimente la bulle financière. «Avec eux, ce n’est jamais le moment de revendiquer» avait lancé Bernard Thibault lors du meeting de rentrée au Zénith le 25 septembre dernier. Le 7 octobre, c’est justement le bon moment pour le faire tous ensemble.
«Ce n’est pas le moment de bouger une oreille… vous voyez bien avec ce qui se passe»: voilà ce que nous devrions retenir si nous les écoutons. A l’inverse, le 7 octobre, il nous faut affirmer que pour sortir de cette crise, il faut remettre du carburant dans l’économie, dans notre capacité à consommer, à faire face à nos besoins, à innover, à rechercher à développer le service public. Moins que jamais, nous ne devons renoncer à un autre partage des richesses plus favorables aux salariés. Chaque euro que nous gagnons, nous le réinjectons dans la consommation. A l’inverse, chaque euro auquel nous renonçons, chaque baisse du coût de notre travail, alimente la bulle financière. «Avec eux, ce n’est jamais le moment de revendiquer» avait lancé Bernard Thibault lors du meeting de rentrée au Zénith le 25 septembre dernier. Le 7 octobre, c’est justement le bon moment pour le faire tous ensemble.
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