mardi 6 janvier 2009


NON AU LICENCIEMENT D’ALI CHILA

LES FAITS : fin juillet, Ali salarié du service modernisation de Vanves est envoyé remettre en ordre et finir le chantier du 309 rue Lecourbe commencé par le sous-traitant COMAS. Ce sous-traitant a été mis hors course suite à l’accident mortel du 57 rue du Maine à Paris 14ème. Les mêmes travaux ont déjà été effectués sur les huit autres appareils rénovés par Comas. Notre collègue Ali est ainsi amené à remplacer les boutons paliers sur le 9ème appareil en procédant au découpage des montants de portes palières. A son arrivée sur le site il n’a reçu ni formation ni information sur ces portes. Personne, ni les services commerciaux, ni les bureaux d’études, ni sa hiérarchie directe ou indirecte n’a donné l’alerte, en lui indiquant que ces montants de portes pouvaient être recouverts de pical, matériau contenant de l’amiante.
Ce n’est qu’en septembre qu’Ali est informé que ces montants de portes peuvent contenir de l’amiante et en octobre qu’il reçoit la formation correspondant à ces équipements.
C’est début décembre, à l’occasion d’une visite du CHSCT, que la Direction prétend être informée de la situation et décide de prendre des sanctions. Une lettre de licenciement est envoyée à Ali le 23 décembre et d’autres sanctions sont envisagées.

LA DIRECTION COUPABLE : malgré les demandes répétées du CHSCT, la Direction n’a jamais mis en oeuvre les moyens pour connaître les risques (notamment amiante) sur les installations en particulier quand celles-ci doivent être modernisées. Ni les services commerciaux, ni les services d’études n’ont les moyens de procéder aux recherches et études pour connaître les risques réels. De plus le passage des informations sur les risques de la maintenance à la modernisation n’est pas organisé.

LA DIRECTION RESPONSABLE : prétendant ne rien savoir les Directeurs et responsables
hiérarchiques profitent de la visite du CHSCT pour faire semblant de découvrir la situation alors que l’entreprise Comas a commencé le remplacement des boutons paliers. La Direction comme seul coupable le salarié qui s’est peut-être intoxiqué, à son insu, en découpant les montants.
Pour la protection du personnel et des habitants, la direction n’a encore, à ce jour, rien entrepris. Par contre elle a profité des fêtes de fin d‘année pour convoquer et licencier Ali.

INACCEPTABLE : nous ne pouvons laisser faire une telle injustice. La Direction doit assurer la protection de la santé et la sécurité des salariés. En assurant une réelle préparation des chantiers, l’information, la formation, la fourniture des outils et protections individuelles nécessaires. Les salariés n’ont pas à faire leur l’évaluation des risques, à chercher à reconnaître, à deviner les risques. Et surtout il est inacceptable que ce soit celui qui a été mis en danger par la Direction et sa hiérarchie qui soit sanctionné.

POUR L’ANNULATION DU LICENCIEMENT D’ALI
RASSEMBLEMENT
MARDI 6 JANVIER 2009
À partir de 11 heures à l’agence de Vanves


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