Les salariés ont cessé le travail le 22 avril suite à un
mouvement national chez Schindler France pour les négociations annuelles
obligatoires sur les salaires. Depuis cette date, ils réclament une
prime, comme celle obtenue en région parisienne, que le groupe refuse à
ses employés en Corse.
- Par Jean Crozier
- Publié le 09/05/2014 | 15:05, mis à jour le 09/05/2014 | 15:05
© FTViastella -Archives
Manifestation syndicale à Ajaccio, le 29 février 2014
Dans la zone industrielle de Baleone à Sarrola Carcopino en Corse-du-sud, les salariés de la multinationale Schlinder ,
en grève depuis le 22 avril dernier, se préparent à médiatiser leur
revendication : elle est simple et les grévistes ont donné rendez-vous
aux journalistes le lundi 12 mai.
Les grévistes de Schlinder s'expliquent dans un communiqué de l'union départementale CGT de Corse-du-sud : "les salarié de la région parisienne ont obtenu une prime pour compenser le coût des loyer en Île de France.
Les personnels corses se sont vus refuser la prime d’insularité qu’ils réclament depuis 2011.
Le groupe depuis cette date affirme qu’aucune prime régionale n’est accordée chez Schindler.
Les grévistes de Schlinder s'expliquent dans un communiqué de l'union départementale CGT de Corse-du-sud : "les salarié de la région parisienne ont obtenu une prime pour compenser le coût des loyer en Île de France.
Les personnels corses se sont vus refuser la prime d’insularité qu’ils réclament depuis 2011.
Le groupe depuis cette date affirme qu’aucune prime régionale n’est accordée chez Schindler.
Fort de cette contradiction et de la réalité de la perte de pouvoir d’achat que subissent les Corses au regard du coût de la vie, des carburants, des loyers, les salariés ont décidé d’agir".
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