mercredi 6 juin 2012

Le conflit se durcit !


écrit par  CGT Schindler France le 06/06/2012

Mercredi 6 juin. Troisième jour de grève consécutif chez Schindler en île de France. Et encore la même détermination. Et encore une centaine de grévistes. Et encore plusieurs secteurs touchés.

Les RAS font du dépannage sans les qualifications requises. Des appareils qui fonctionnent portes ouvertes sont laissés en l'état faute de techniciens. Des techniciens sont menacés de licenciement s'ils participent au mouvement. Les appareils Sacamas sont dépannés par des salariés Schindler !

La sono diffusait tous les tubes des manifs étaient diffusés pour le plus grand étonnement des salariés du siège agglutiné aux fenêtres. Appréciaient-ils le spectacle ? Nous ne le savons pas.

Aujourd'hui à 10h30 avait lieu le conseil d'administration qui entérinait le départ de l'ex PDG Salmon-Legagneur. Les grévistes se sont invités dans la petite salle. Une fois n'est pas coutume, le conseil d'administration n'était pas réuni dans la belle salle au sixième. Peut-être un stratagème de dernier minute pour brouiller les pistes ?

Au terme de notre intervention, nous avons eu l'assurance qu'une délégation de gréviste serait reçue par un membre du conseil de surveillance. Vers 14 heures, toujours sans nouvelles de cette entrevue, les grévistes ont refusé de laisser Salmon-Legagneur quitter les locaux en bloquant fermant les grilles du parking.

Un entretien avec la direction en échange de laisser la voie libre à l'ex PDG. Tel était le marché. Après tractation et vote des salariés, Salmon-Legagneur est parti sous les huées et sifflets bien mérité des grévistes. C'est quand même toute sa politique qui a conduit au conflit d'aujourd'hui.

La délégation à été reçue par la direction. Toujours avec les salariés dans le couloir qui entendaient les échanges.

Nous pouvons ici encore louer le calme et la retenue déterminés des grévistes.

La direction à redit encore une fois que ses positions n'avaient pas évolué. Reprise du travail pour une éventuelle ouverture de négociation. Ce préalable est inacceptable pour les grévistes. Clairement, la direction rentre dans une volonté durcissement du conflit.

C'est sur cette faute note que se solde cette journée. La grève est reconduite, mais l'état d'esprit est changé. La direction a choisi le durcissement du conflit.


Les salariés vont répondre présent !

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