La bataille pour la
paix a, de tout temps, fait l’objet d’attention particulière et de mobilisation
forte de la CGT. Les manifestations à l’appel, entre autres, de la CGT, pour la
Paix en Algérie, pour la Paix au Vietnam ou plus près de nous contre la guerre
en Irak, par exemple, sont dans toutes
les mémoires.
Pour la CGT, le
droit à la paix et à la sécurité de tout être humain et des populations doit constituer
une obligation fondamentale des États et des institutions internationales.
La paix n’est pas
seulement l’absence de guerre mais un principe positif des rapports humains
fondés sur la libre coopération de tous pour le bien commun.
Une paix durable est
la condition préalable de l’exercice de tous les droits et devoirs de l’être
humain.
Pour prévenir ou
régler les conflits, maintenir la paix, le dialogue et les efforts politiques doivent
prévaloir sur tous les recours à la violence et aux agressions pouvant aller jusqu’à
la force armée. La prévention des conflits, la lutte contre le terrorisme, le
maintien de la paix sont indissociables du développement économique, social de
tous, de la justice, de l’égalité, de la démocratie.
La guerre n’amène
que des malheurs aux peuples.
Les aventures en
Irak, Libye ou Afghanistan montrent que les interventions militaires n’ont pas
réglé les problèmes.
Au contraire, les
pays s’enfoncent dans le chaos. L’éducation, la santé, la justice, la liberté
promises par les donneurs de leçons, porte parole des marchands de canons, sont
bien les dernières priorités des régimes mis en place. Nul part les droits
sociaux et syndicaux ne sont
respectés. Sous les
bombes et dans les ruines, le progrès social n’a pas sa place.
Renforcer les
systèmes d’intégration, de coopération et de régulation sociale, économique,
politique, régionale en
Europe, en Amérique, en Afrique et en Asie sont autant de pas en avant pour
éloigner le spectre de la guerre. Cela permet aussi d’agir en faveur de la
cohésion sociale, de l’égalité femme / homme, du développement, des
coopérations, de promouvoir une nouvelle approche de la sécurité collective à l’échelle
mondiale, européenne et nationale.
Pour notre part,
dans notre champ d’action fédérale, nous y travaillons à notre manière.
Par exemple, lorsque les camarades de Latécoère et d’Aérolia travaillent sur
les questions de salaires/classifi cations/qualifi cation avec leur homologue
de Tunisie. De même; lorsque les militants syndicaux de Snecma Maroc participent
à une assemblée de syndiqués CGT de l‘aéronautique, c’est à-dire à des
rencontres entre militants d’une même entreprise par delà les frontières. C’est
dans ce sens, nous avons invité un dirigeant d’une fédération européenne, tels
nos camarades grecs lors du dernier Conseil national de la fédération, à
témoigner de la réalité de leur situation.
Nous avons aussi
travaillé à la rencontre d’une délégation fédérale avec les syndiqués de Valéo
et de Faurecia en Corée du Sud, licenciés du fait de leur activité syndicale.
Autre exemple, le
Secrétaire Général de la fédération est intervenu aux côtés du syndicats UAW
devant une usine automobile aux États-Unis d’Amérique pour inviter à la syndicalisation.
Ainsi, par ces actions, la connaissance et la compréhension réciproques
avancent.
Cette compréhension
de l’action syndicale des uns et des autres permet des coopérations
respectueuses de l’autre et fait émerger la fraternité entre les travailleurs. Nous construisons des solidarités économiques effectives
en travaillant à partir des préoccupations concrètes des uns et des autres, en
élaborant ensemble des contenus revendicatifs à faire aboutir en commun.
Nos luttes épaulent
leurs luttes, leurs luttes renforcent les nôtres. Oui, nous sommes d’abord travailleurs de la
métallurgie avant d’être Italiens, Allemands, Tunisiens, Marocains, Chinois… ou
Français !
Oui, nous avons
besoin de la PAIX pour revendiquer et agir, pour gagner le droit de travailler
moins dur et de vivre mieux, plus longtemps, plus sereinement, pour décider
par nous-même ce qui est bon pour nous et ce qui ne l’est pas.
Sans PAIX pas d’épanouissement
possible, sans PAIX pas de bonheur envisageable. C’est aussi cela le combat de
la CGT.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire