mercredi 21 mai 2008

Non aux 41 annuités, oui aux 37,5 annuités.


Communiqué de la LCR. 
A la provocation gouvernementale sur l’allongement de la durée de cotisations à 41 annuités, s’ajoute celle de Laurence Parisot, PDG du MEDEF, qui voudrait repousser à 63,5 ans l’âge légal de départ à la retraite, sous le prétexte mensonger de favoriser ainsi l’emploi des seniors. L’allongement incessant de la durée de cotisations, le système de décote joint à la précarité, aux bas salaires, au chômage, ont un seul but : faire baisser le niveau des pensions et ouvrir la voie à la retraite par capitalisation pour le plus grand profit des sociétés d’assurance et des fonds de pension. L’augmentation des richesses produites et du Produit Intérieur Brut (PIB), les 100 milliards de profits, en 2006, des sociétés cotées au CAC 40, le paquet fiscal de 15 milliards d’euros voté par les parlementaires en juillet 2007, montent, par exemple, que l’argent existe du côté du patronat pour financer les retraites. Les retraités sont victimes, comme les salariés d’une baisse dramatique de leur pouvoir d’achat. C’est pourquoi, la LCR sera présente à la manifestation intersyndicale du 22 mai, avec son porte-parole O.Besancenot, et tiendra un point fixe, à la hauteur du métro « Filles du Calvaire », à partir de 14h. Face à l’obstination gouvernementale, il faut construire une mobilisation prolongée contre les 41 annuités, pour garantir une retraite à 60 ans, à 55 ans pour les travaux pénibles, après 37,5 années de cotisations pour tous, d’un montant égal à 75% du meilleur salaire, avec un minimum à 1500 euros. Le 21 mai 2008.

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