La Cgt se félicite qu’enfin le gouvernement tire, dans sa lettre du 24 juin adressée aux organisations syndicales, les conclusions de l’enlisement de la négociation sur la pénibilité du travail ouverte en application de l’article 12 de la loi 2003 sur les retraites. 5 ans après, il était temps ! La responsabilité du Medef est totale dans le blocage d’une discussion qui s’est étirée sur 3 ans et demi.
Pendant tout ce temps, des dizaines de milliers de salariés n’ont pas vu leurs droits reconnus. Avec des centaines de milliers d’autres, ils subiront l’une des plus grandes injustices actuelles : une durée de vie en bonne santé à la retraite plus courte que pour les autres catégories de population.
Le constat des désaccords évoqués dans la lettre n’est pas difficile à établir : – nous refusons une déclaration de bonnes intentions sur la prévention de la pénibilité non suivie d’effets concrets ;
nous voulons une reconnaissance en droit de la possibilité de départ anticipé ;
nous refusons un système d’invalidité-bis qui justifierait la mise en place d’un filtre médical inadapté et injuste ;
nous exigeons que les entreprises participent au financement du dispositif même si les pouvoirs publics doivent apporter également leur contribution..
Ces désaccords valent aussi pour le rapport parlementaire de monsieur Poisson. La Cgt est prête à écrire noir sur blanc ces constats. L’urgence est que s’ouvre enfin une phase de discussions rapide tripartite permettant la mise en œuvre d’un dispositif, au plus tard le 1er janvier 2009.
Montreuil, le 25 juin 2008
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Le constat des désaccords évoqués dans la lettre n’est pas difficile à établir : – nous refusons une déclaration de bonnes intentions sur la prévention de la pénibilité non suivie d’effets concrets ;
nous voulons une reconnaissance en droit de la possibilité de départ anticipé ;
nous refusons un système d’invalidité-bis qui justifierait la mise en place d’un filtre médical inadapté et injuste ;
nous exigeons que les entreprises participent au financement du dispositif même si les pouvoirs publics doivent apporter également leur contribution..
Ces désaccords valent aussi pour le rapport parlementaire de monsieur Poisson. La Cgt est prête à écrire noir sur blanc ces constats. L’urgence est que s’ouvre enfin une phase de discussions rapide tripartite permettant la mise en œuvre d’un dispositif, au plus tard le 1er janvier 2009.
Montreuil, le 25 juin 2008
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