lundi 28 juin 2010

TRACT DIFFUSE PAR LE SYNDICAT CGT SCHINDLER FRANCE



Notre sécurité

avant la rentabilité

Annemasse , D.R. Alpes, début décembre, la charge de travail d’un élu a été allégée, ses appareils (environ une trentaine) ont été répartis sur l’ensemble des autres salariés de l’agence, aucun mouvement de désapprobation de leur part…


En avril, un technicien de maintenance quitte son emploi, nous attendions son remplacement.


Mi-juin, un T.A.S. est réquisitionné en urgence pour rattraper le retard accumulé sur ce centre… Hier, nous avons appris avec stupeur qu’ils ont décidé de supprimer ce poste de technicien de maintenance et de répartir la charge de travail sur les autres secteurs…


Alors que nous déplorons le décès tragique de deux de nos collègues dans l’exercice de leur métier et que par ailleurs un autre accident récent aurait pu avoir des conséquences dramatiques, ces messieurs les directeurs, décident de revoir à la hausse la charge de travail des techniciens de maintenance, rendant ainsi insoutenable et intenable leurs conditions de travail.


La raison de ce nouveau calcul est soit-disant, l‘harmonisation avec d'autres pays européens. Renseignements pris auprès des participants au Forum Européen Schindler (instance dans laquelle la direction du groupe est censée informer les représentants du personnel de toutes les entreprises d’Europe du fonctionnement de l’entreprise), aucun des membres ne se félicitent des changements opérés lors de ces nouveaux calculs. Tous s’accordent à relever la dangerosité de ces changements, créant ainsi une pression énorme sur les épaules des techniciens avec tous les risques en matière de sécurité au travail que cela induit.


Le seul et unique motif de ce changement est, à nos yeux, la simple règle de la rentabilité à outrance, sans se soucier de l’impact sur les conditions de travail des salariés, de leur sécurité et de celle des usagers.


Hier passifs, les techniciens de cette agence ont décidé d’entrer en résistance ouverte contre leur direction afin que soit respectés leur droit à travailler en toute sécurité et sérénité, termes que les PROFITEURS SCHINDLERIENS méprisent depuis longtemps.


Les salariés de l’entreprise, quelque soit leur travail ont des métiers exigeants, puisqu’ils peuvent mettre en cause la vie des usagers, celles de leurs collègues et bien entendu la leur.


Nous ne pouvons plus accepter le moindre compromis sur ce point crucial de notre activité qu’est la sécurité.

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