![]()
Vous imaginez la scène ? Des salariés qui se réuniraient devant la
machine à café et qui conviendraient tous ensemble non pas d’opter pour
le macchiato plutôt que le cappuccino, mais quitter la boîte avec le
sourire. Et peut-être même avec un pot de départ tant qu’on y est. C’est
« Laurence au pays des Bisounours » ! Madame Parisot voudrait qu’en
plus d’être jetés à la rue pour faire grimper les actions et servir les
dividendes, les salariés soient aussi heureux de sauver leur entreprise
en se sacrifiant pour la bonne cause. C’est oublier que ces fameuses
ruptures conventionnelles pour l’instant individuelles sont dans la très
grande majorité des cas de l’initiative de l’employeur et non du
salarié. C’est oublier qu’elles contribuent très largement à se séparer
des seniors et notamment des salariés les plus qualifiés.
Cette revendication est évidemment inacceptable et a peu de chances d’être satisfaite. La CGT s’y opposera, tout comme elle demande à l’occasion de la conférence sociale qui s’ouvre ce lundi 9 juillet, une remise à plat du dispositif adopté sous Nicolas Sarkozy. |
lundi 9 juillet 2012
Laurence Parisot au pays des Bisounours
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire