Ces deux termes "Contestation et Alternative" non seulement ne sont pas antinomiques mais s’articulent l’un à l’autre.
Les luttes de ces dernières années et celles actuellement en cours sont porteuses de cette démarche de la CGT avec des résultats comme la "SBFM" sauvée de la fermeture et réintégrée dans le groupe RENAULT.
Le chantier de la "SOBRENA BREST" devenue DAMEN, où l’activité est préservée, les "FONDERIES DU POITOU" toujours en activité, ou dernièrement l’activité "IMAGERIE MEDICALE" du groupe THALES préservée dans son intégralité, etc…
Evidemment, nous le savons, rien n’est jamais écrit dans le marbre, mais ce sont de réelles démonstrations de l’efficacité de cette démarche de luttes.
C’est dans ce sens que se déroulent actuellement des conflits sur l’avenir de l’emploi et l’activité industrielle comme les "TECHNICOLOR ANGERS", les "ARCELOR", les "PSA", etc… La question est de poursuivre en gagnant encore en efficacité et en mettant tout le monde devant ses responsabilités :
- LES EXPERTS de tous poils à qui nous n’avons pas à demander les objectifs à définir mais comment les atteindre.
- LES POLITIQUES à qui nous ne demandons pas de pleurer sur le sort des travailleurs mais de leur donner les moyens de gagner leurs luttes. Pour cela, nous avons besoin de droits permettant de faire prévaloir l’avis des salariés dans la gestion, en obligeant l’examen et le temps nécessaire pour explorer les alternatives, en favorisant la maitrise publique des entreprises, lorsque cela est nécessaire. Pour aller dans ce sens, nous avons besoin, en urgence, de lois de la République.
- LE PATRONAT, face à lui c’est aucune concession. Dans les périodes difficiles, celui-ci a toujours pratiqué la fuite en avant pour ses intérêts. Rappelons-nous, dans la période noir du fascisme (les années 40) le patronat de l’époque proclamait « plutôt HITLER que le FRONT POPULAIRE ».
Pour Madame PARISOT, achetons des mouchoirs pour sécher ses larmes de crocodile sur la crise, qui chaque jour se creuse de son fait, au nom de la logique « toujours plus de profits ». Nous sommes engagés pour donner des suites au 9 octobre, c’est ça L’AVENIR !
Ensemble pour de nouvelles conquêtes
Alain PREVOST
jeudi 18 octobre 2012
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