mercredi 7 novembre 2012

Y a-t-il un fond au tonneau ?


A écouter le pathétique Monsieur GALLOIS à la télévision, nous pouvions en tirer la conclusion qu’il n’y a pas de fond au tonneau du capitalisme.

Que de salive usée pour toujours nous expliquer, à nous le bon peuple, que la seule issue est de toujours en donner plus au capital pour continuer à "gaver" les actionnaires. Tout coûte trop cher sauf bien entendu le capital.
Pas une seule seconde devant le journaliste (qui n’avait pas le sens de la contradiction) Monsieur GALLOIS n’a parlé des 309 milliards d’euros (selon l’INSEE) payés aux banques en intérêts par les entreprises non financières, alors que la protection sociale ne représente que 145 milliards d’euros, qui plus est celle-ci est facteur de productivité.
Monsieur GALLOIS ne parle pas non plus des 170 milliards d’euros d’exonérations en tout genre octroyées aux entreprises.

30 milliards d’euros, en plus, c’est ce que Monsieur GALLOIS préconise, pour dit-il favoriser l’investissement dans la recherche et l’innovation.

Pour le dire sans rire Monsieur GALLOIS a une dose assurée de cynisme car aujourd’hui les dividendes versés aux actionnaires sont supérieurs à la masse financière consacrée aux investissements. Monsieur GALLOIS a été payé trop cher pour simplement retranscrire le "Bréviaire" du MEDEF. Une simple question est à se poser, si c’était la bonne route pourquoi la Grèce, le Portugal, l’Espagne sont-ils tombés en récession ?

LE 14 NOVEMBRE avec les travailleurs de toute l’Europe, affirmons l’exigence d’une perspective de la réponse aux besoins et du développement social à l’échelle du continent.

LE 14 NOVEMBRE dans l’unité, organisons la réussite des manifestations en discutant des arrêts de travail.

LE 14 NOVEMBRE ensemble, donnons un fond au tonneau pour faire remonter le niveau des salaires, des pensions de retraite, de la reconnaissance des qualifications, des conditions de travail, de l’emploi, de la protection sociale, etc…

LE 14 NOVEMBRE affirmons haut et fort « ça suffit » !

Ensemble pour de nouvelles conquêtes

Alain PREVOST

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