Derrière le terme compétitivité mis à toutes « les sauces » se dissimule la dure réalité de la surexploitation des travailleurs.
Les mots ont un sens. Ainsi, il nous faut résister dans nos paroles et nos écrits sur l’affirmation « coût du travail ».
Par contre, ne nous privons pas de signaler le coût du capital. Il ne s’agit pas de faire de la sémantique mais de mettre des mots pour définir la réalité du travail.
Le constat économique récent indique que le « prix du travail » en France compte tenu de la compétitivité est l’un des plus faibles en Europe (83,75, pour en Allemagne 86,33 ou au Danemark 139,73 sur une base 100 pour l’Europe des 15).
Aujourd’hui et depuis 2003, le montant des dividendes versés aux actionnaires est en progression constante pour dépasser le niveau des investissements des entreprises et laisser quasiment stagner la masse salariale.
C’est le cycle qui a créé et amplifié la crise avec son lot de chômage, de misère, de mal vivre et d’épuisement au travail.
Le 14 novembre disons STOP à cette logique et créons le rapport de forces pour imposer la
revalorisation du travail. Exprimons l’exigence de la réponse aux besoins humains par une
économie solidaire et sociale.
« Les pigeons » (peu nombreux dans leur catégorie) avec leurs réseaux sociaux font reculer le gouvernement sur la taxation de la revente des entreprises. « 98 patrons » veulent imposer leur feuille de route au pouvoir.
Ça suffit !
Dans l’unité, par milliers, dans toute l’Europe, rassemblons-nous, faisons grève, organisons les manifestations pour faire prévaloir la reconnaissance du travail, développer la protection sociale collective, l’investissement dans l’outil de travail, la recherche et l’innovation.
Il nous reste 9 jours pour gagner, par le débat, les collègues de travail à la mobilisation du 14
novembre dont l’existence est la conséquence et la suite du 9 octobre.
Informez la fédération de vos actions et mobilisations pour le 14 novembre à : luttes@ftm-cgt.fr
Ensemble pour de nouvelles conquêtes !
Alain PREVOST
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