Les salariés ont débrayé hier matin, lors de la venue de Didier Gaudoux, directeur de Schindler pour l’Europe du Sud. DR
Nouveau débrayage hier matin chez ECS Schindler, après celui du
17 janvier dernier. Cette fois, c’est la venue surprise de Didier
Gaudoux, directeur de Schindler pour l’Europe du Sud, qui a mis le feu
aux poudres.
« On réclame sa venue depuis le 17 janvier 2012 et il débarque ce matin (hier matin donc) sans prévenir, pour nous vendre l’OCC », explique Manu Greber, élu au CE.
Pour mémoire, l’OCC est le projet de plateforme qui doit être mis en place prochainement pour préserver 27 emplois sur les 123 que comptait l’usine avant la délocalisation de la fabrication de cabines d’ascenseur. Problème : actuellement, seulement 13 salariés Schindler sont volontaires pour travailler sur cette plateforme d’emballage, ce qui risque d’obliger Schindler à embaucher. « Finalement, Didier Gaudoux s’est exprimé devant la centaine de salariés et d’intérimaires. Et on lui a répété que c’était dommage qu’il vienne si tard, que les salariés n’avaient pas confiance dans la future plateforme et dans Schindler en particulier. Aujourd’hui, on est pratiquement certain qu’il n’y aura pas 27 volontaires pour rester sur le site. »
Beaucoup de salariés, relativement âgés, préfèrent profiter d’une prime de départ confortable, quand d’autres refusent un travail techniquement déclassant.
« Le travail sur l’OCC, ce sera de mettre des éléments en caisse. Un découpeur au laser a un vrai savoir-faire qu’il n’a pas forcément envie de perdre », poursuit l’élu du CE. Aujourd’hui, le directeur de Schindler pour l’Europe du Sud doit rencontrer le préfet du Haut-Rhin Alain Perret à la sous-préfecture de Mulhouse. De leur côté, les salariés souhaitent l’organisation d’une table ronde pour obtenir davantage de garantie sur la future plateforme Schindler d’Illzach. Mais en étant prévenus un peu à l’avance…
le 14/02/2013
à 05:00
par L.G.
« On réclame sa venue depuis le 17 janvier 2012 et il débarque ce matin (hier matin donc) sans prévenir, pour nous vendre l’OCC », explique Manu Greber, élu au CE.
Pour mémoire, l’OCC est le projet de plateforme qui doit être mis en place prochainement pour préserver 27 emplois sur les 123 que comptait l’usine avant la délocalisation de la fabrication de cabines d’ascenseur. Problème : actuellement, seulement 13 salariés Schindler sont volontaires pour travailler sur cette plateforme d’emballage, ce qui risque d’obliger Schindler à embaucher. « Finalement, Didier Gaudoux s’est exprimé devant la centaine de salariés et d’intérimaires. Et on lui a répété que c’était dommage qu’il vienne si tard, que les salariés n’avaient pas confiance dans la future plateforme et dans Schindler en particulier. Aujourd’hui, on est pratiquement certain qu’il n’y aura pas 27 volontaires pour rester sur le site. »
Beaucoup de salariés, relativement âgés, préfèrent profiter d’une prime de départ confortable, quand d’autres refusent un travail techniquement déclassant.
« Le travail sur l’OCC, ce sera de mettre des éléments en caisse. Un découpeur au laser a un vrai savoir-faire qu’il n’a pas forcément envie de perdre », poursuit l’élu du CE. Aujourd’hui, le directeur de Schindler pour l’Europe du Sud doit rencontrer le préfet du Haut-Rhin Alain Perret à la sous-préfecture de Mulhouse. De leur côté, les salariés souhaitent l’organisation d’une table ronde pour obtenir davantage de garantie sur la future plateforme Schindler d’Illzach. Mais en étant prévenus un peu à l’avance…
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