Les
prophètes du catéchisme de l’austérité et de la financiarisation
court-termiste trouvent insupportable de s’opposer à leur pensée
unique. Ils n’hésitent pas à déclencher un acharnement médiatique
contre un acteur syndical qui compte. On assiste à un véritable « CGT
bashing ».
Le principal tort de la Cgt – et ils ne l’ignorent pas!– c’est qu’elle a raison:
Raison de promouvoir une logique de revalorisation du travail pour sortir de la crise
Raison d’exiger de nouveaux droits et pouvoirs des salariés pour libérer l’intelligence collective de la communauté de travail, redonner du sens au travail, réaliser un travail de qualité garant d’une dynamique économique durable
Raison de dénoncer la politique d’austérité, contre les investissements publics et le prix du travail, qui plombe toute future crois sance, comme viennent de l’illustrer les perspectives d’évolution de Bruxelles
Raison de refuser la fermeture d’entreprises aux carnets de commandes garnis, bénéficiaires mais sans atteindre les fatidiques taux de profit à deux chiffres
Raison de revendiquer une contractualisation des aides publiques et un reversement pour les entreprises prédatrices d’emplois
Raison de qualifier l’accord national interprofessionnel d’accord de classe, au seul profit de l’employeur, et d’organiser la riposte quand il est plébiscité par le Medef ; l’Ump et Bruxelles se félicitant de concert des mesures de flexibilité du marché du travail
Raison quand elle revendique l’urgence d’une démocratie sociale au moment où des entreprises comme Peugeot utilisent des méthodes dégradantes et archaïques pour contraindre les cadres à jouer les briseurs de grève.
En revanche, certains se reconnaissent aujourd’hui dans la modernité innovante promue par la Cgt, à l’instar, récemment, de cadres de Peugeot meurtris et choqués des comportements de la direction, et venus se syndiquer à la Cgt, ou encore de ce médecin d’un hôpital public qui démissionne pour obliger la direction à réinjecter des moyens, avec le soutien des cadres de l’équipe soignante menaçant sous huit jours de faire de même.
La résistance et les actions spécifiques de l’encadrement peuvent peser très lourd dans le débat social, économique et environnemental. Beaucoup d’entre eux seraient prêts à participer à la construction d’alternatives aux logiques financières.
Quel cadre syndical approprié pouvons-nous construire avec eux pour qu’ils puissent affirmer ces projets alternatifs, converger avec les aspirations de l’ensemble du salariat et sortir du dilemme «se soumettre ou se démettre»?
Le succès des récentes Rencontres d’Options est à la mesure de ces attentes. Elles nous ont permis d’avancer des propositions sur une réindustralisation des territoires, supposant une définanciarisation du travail, de l’entreprise et une restauration du rôle contributif de l’encadrement.
Trois axes de travail sont à conjuguer:
Défendre et gagner des droits et des formes d’intervention des salariés dès le lieu de travail
Refonder la conception de l’entreprise en tant que communauté de travail distincte de la société de capitaux
Faire valoir des expériences de management alternatif au « Wall Street management ».
Raison de promouvoir une logique de revalorisation du travail pour sortir de la crise
Raison d’exiger de nouveaux droits et pouvoirs des salariés pour libérer l’intelligence collective de la communauté de travail, redonner du sens au travail, réaliser un travail de qualité garant d’une dynamique économique durable
Raison de dénoncer la politique d’austérité, contre les investissements publics et le prix du travail, qui plombe toute future crois sance, comme viennent de l’illustrer les perspectives d’évolution de Bruxelles
Raison de refuser la fermeture d’entreprises aux carnets de commandes garnis, bénéficiaires mais sans atteindre les fatidiques taux de profit à deux chiffres
Raison de revendiquer une contractualisation des aides publiques et un reversement pour les entreprises prédatrices d’emplois
Raison de qualifier l’accord national interprofessionnel d’accord de classe, au seul profit de l’employeur, et d’organiser la riposte quand il est plébiscité par le Medef ; l’Ump et Bruxelles se félicitant de concert des mesures de flexibilité du marché du travail
Raison quand elle revendique l’urgence d’une démocratie sociale au moment où des entreprises comme Peugeot utilisent des méthodes dégradantes et archaïques pour contraindre les cadres à jouer les briseurs de grève.
En revanche, certains se reconnaissent aujourd’hui dans la modernité innovante promue par la Cgt, à l’instar, récemment, de cadres de Peugeot meurtris et choqués des comportements de la direction, et venus se syndiquer à la Cgt, ou encore de ce médecin d’un hôpital public qui démissionne pour obliger la direction à réinjecter des moyens, avec le soutien des cadres de l’équipe soignante menaçant sous huit jours de faire de même.
La résistance et les actions spécifiques de l’encadrement peuvent peser très lourd dans le débat social, économique et environnemental. Beaucoup d’entre eux seraient prêts à participer à la construction d’alternatives aux logiques financières.
Quel cadre syndical approprié pouvons-nous construire avec eux pour qu’ils puissent affirmer ces projets alternatifs, converger avec les aspirations de l’ensemble du salariat et sortir du dilemme «se soumettre ou se démettre»?
Le succès des récentes Rencontres d’Options est à la mesure de ces attentes. Elles nous ont permis d’avancer des propositions sur une réindustralisation des territoires, supposant une définanciarisation du travail, de l’entreprise et une restauration du rôle contributif de l’encadrement.
Trois axes de travail sont à conjuguer:
Défendre et gagner des droits et des formes d’intervention des salariés dès le lieu de travail
Refonder la conception de l’entreprise en tant que communauté de travail distincte de la société de capitaux
Faire valoir des expériences de management alternatif au « Wall Street management ».
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