dimanche 26 février 2012

Le 29 février, avec les salariés de toute l’Europe, agissons !

La Confédération Syndicale Européenne (CES) appelle à une journée d’actions européenne le 29 février 2012. Cet appel de la CES est relayé également par les 3 Fédérations  Européennes de l’industrie (FEM, EMCEF, FSE :THC), aux quelles toutes les organisations syndicales Françaises sont affiliées.

Trop c’est trop, des alternatives existent pour l’emploi et la justice sociale.

Le Conseil Européen envisage d’adopter les 1er et 2 mars un traité européen contenant des règles de disciplines budgétaires et d’austérité toujours plus néfastes pour les peuples et plus particulièrement pour les salariés, privés d’emplois et retraités. En France, les 2 plans de rigueurs successifs décidés par le gouvernement et puisés dans le catalogue du MEDEF ne sont ni justes ni efficaces. Ils plaisent aux agences de notation à la solde des actionnaires et du patronat.

Les mesures d’austérité prennent plusieurs formes :
● Baisse du pouvoir d’achat et de la croissance,
● Insécurité sociale avec l’augmentation du chômage (1 million de chômeurs de plus en 5 ans),
● Augmentation de la TVA, qui est l’impôt le plus injuste qu’il soit,
● Chantage à l’emploi contre les salaires et la durée du travail, remettant en cause le contrat de travail des salariés avec le projet de loi « compétitivité ».

Toutes ces mesures sont partout socialement injustes et économiquement inefficaces en Europe. Il n’y a pas de fatalité. La mobilisation contre les mauvais coups, c’est maintenant.

Pour la CGT, la relance économique ne sera possible que par l’augmentation des salaires et des emplois stables dans le privé et le public. La CGT prend ses responsabilités, comme le font partout en Europe les syndicats qui organisent la mobilisation des salariés pour construire une Europe sociale et solidaire, à l’opposé des compromis des chefs d’État à Bruxelles qui favorisent les replis nationalistes, la division et l’exclusion.


Contre les mesures d’austérité et pour sortir de la crise, augmenter la croissance et la consommation, exigeons chez OTIS :

* 6% d’augmentation et un salaire mini de 1 700€,
* 1 800€ au coefficient 215 dés 10 ans d’ancienneté
* 1 900€ au coefficient 240 dés 15 ans d’ancienneté
* la reconnaissance des diplômes et l’expérience dans les parcours professionnels,
* reconnaissance du lundi de Pentecôte comme jour férié, chômé, payé
* mettre en place une politique qui vise à augmenter l’effectif de techniciens pour réduire le nombre d’appareil par tournée, pour revenir à une qualité de travail réelle qui respecte l’application des règles de sécurités.
* permettre à tout salarié qui le souhaite d’accéder à un temps plein
* l’amélioration des conditions de travail, la retraite à 60 ans et la reconnaissance des métiers pénibles par des départs anticipés.
* la reprise des négociations actuellement arrêtées unilatéralement par la direction OTIS ; astreintes, pénibilité, salissures.

Partout dans les chantiers, les ateliers et les bureaux, engageons la discussion pour  ensemble définir les formes d’actions à l’entreprise et débattons de la grève, de la  manifestation pour le 29 février 2012.

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