«Puisque la jeunesse est une priorité,
nous devons obliger l'État et les parlementaires à évaluer les
conséquences sur la jeunesse de chaque projet soumis au Parlement.» Qui a
bien pu lancer cette sentence la semaine dernière ? Un syndicaliste
étudiant lors du « Pot de non départ en retraite » organisé par le
collectif « la retraite une affaire de jeunes » ? Que nenni ! Cette
proposition de presque bon sens, nous la devons à Valérie Fourneyron,
ministre de la Jeunesse et des Sports qui dans son discours de rentrée
prononcé au Forum Français de la Jeunesse (FFJ) le 19 septembre a
proposé la création d'une «clause d'impact jeunesse» qui «serait un
outil important d'aide à la décision publique» et garantirait aux jeunes
un accès au débat.
On aurait envie d’applaudir si la veille en Conseil des
ministres, n’avait pas justement, été annoncé le projet de réforme des
retraites qui pour le coup est une machine bien huilée contre les jeunes
dont on va exiger qu’ils travaillent 43 ans pour toucher une retraite.
Les jeunes ne sont-ils qu’un enjeu de communication politique ? Au
risque de les décevoir.
Décidément, ce projet, dont le Medef ou même Eric Woerth et les caciques de l’UMP veulent nous faire croire qu’il n’est pas une réforme, s’inscrit en droite ligne des décisions néfastes prises depuis 20 ans.
Tirant un bilan de la journée de mobilisation unitaire du 10 septembre, la CGT a décidé de s’engager dans « la construction d’une semaine d’action du 7 au 11 octobre 2013 à l’occasion de l’ouverture du débat parlementaire sur le projet de loi Retraite, avec la perspective d’une journée nationale unitaire et interprofessionnelle de grève et de manifestations. Elle mettra tout en œuvre au niveau national, professionnel et territorial pour que cette mobilisation soit la plus large possible. Dans ce sens, elle a proposé à l’ensemble des autres organisations syndicales et de jeunesse, une rencontre afin de finaliser ce prochain rendez-vous d’action.
Décidément, ce projet, dont le Medef ou même Eric Woerth et les caciques de l’UMP veulent nous faire croire qu’il n’est pas une réforme, s’inscrit en droite ligne des décisions néfastes prises depuis 20 ans.
Tirant un bilan de la journée de mobilisation unitaire du 10 septembre, la CGT a décidé de s’engager dans « la construction d’une semaine d’action du 7 au 11 octobre 2013 à l’occasion de l’ouverture du débat parlementaire sur le projet de loi Retraite, avec la perspective d’une journée nationale unitaire et interprofessionnelle de grève et de manifestations. Elle mettra tout en œuvre au niveau national, professionnel et territorial pour que cette mobilisation soit la plus large possible. Dans ce sens, elle a proposé à l’ensemble des autres organisations syndicales et de jeunesse, une rencontre afin de finaliser ce prochain rendez-vous d’action.
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