dimanche 13 octobre 2013

Caisse Noire de l’UIMM

La transparence est à l’ordre du jour

Entre les années 2000 et 2007, plus de 17 millions d’euros sont sortis en liquide, et sans
aucune trace comptable, des caisses du patronat de la métallurgie (UIMM), caisse dont le
montant est évalué, excusez du peu, à plus de 600 millions d’euros.

Il aura fallu attendre 6 ans pour que s’ouvre enfin le procès qui permettra, on l’espère de
faire toute la transparence sur ce véritable scandale. Cela va beaucoup plus vite lorsqu’il
s’agit de licencier un salarié.

Tout doit être mis en place pour faire la lumière et briser l’omerta entretenue autour de cette
affaire. Les responsables, les profiteurs et le système mis en place doivent être fermement
condamnés.

Tout porte à croire que cet argent a servi avant tout à combattre toutes celles et ceux, qui
refusent l’arbitraire patronal et luttent pour la justice sociale.

Il a servi à combattre la CGT, ses militantes et militants ; hier et encore aujourd’hui.
Tous ceux qui ont souffert et qui souffrent encore de ces pratiques patronales indignes ont
droit à la vérité.

Nous demandons que la justice exige de l’UIMM des réponses précises sur les montants réels des sommes qui ont été détournées au fil des ans, les patrons et les entreprises qui ont
financé cette caisse noire de plusieurs centaines de millions d’euros pendant des décennies,
les destinataires et l’utilisation des 17 millions d’euros sortis en espèces des comptes de
l’UIMM entre les années 2000 et 2007.

La justice doit également s’assurer que ces pratiques patronales relèvent du passé, fut-il
récent.

La répression syndicale, le licenciement des délégués syndicaux, les entraves à l’exercice du
droit de grève, cela existe toujours et a même tendance à s’accélérer ces derniers temps.
Nous les condamnons fermement et exigeons l’arrêt immédiat de ces méthodes rétrogrades,
contraires aux intérêts et droits des salariés.

Pour la Fédération des Travailleurs de la Métallurgie CGT, nous réitérons notre exigence de faire toute la lumière et toute la transparence sur cette affaire.
Nous le réaffirmons avec force, les 600 millions d’euros qui ont été détournés du travail des métallurgistes doivent leur revenir.

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