Économie
jeudi 17 octobre 2013
L’annonce de 153 licenciements par la direction de ThyssenKrupp ascenseurs, la semaine dernière, a surpris les syndicats. « C’est
la première fois qu’un plan de sauvegarde de l’emploi est mis en place
dans la branche française de l’entreprise, assure Pascal Bouet, délégué
CGT. Cela nous paraît aberrant. »
Ce plan social
ne concerne pas les 470 salariés du site de production d’ascenseurs de
Saint-Barthélémy-d’Anjou, aux portes d’Angers mais ceux de la
cinquantaine d’agences de maintenance présente en France.
Si le syndicat reconnaît que le marché des ascenseurs « stagne », il réfute le terme de situation économique « déplorable », employé par la direction. « Le groupe dégage des bénéfices conséquents », estime Pascal Bouet. Le syndicat annonce qu’il va travailler avec un expert pour connaître la santé « réelle » de l’entreprise. D’après ses calculs, ce sont en fait 289 postes qui seront supprimés. « La direction va par ailleurs proposer une mutation à 127 salariés. »
Un comité central d’entreprise est programmé mardi 29 octobre au siège de l’entreprise, à Saint-Barthélémy-d’Anjou.
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