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Une négociation interprofessionnelle nationale sur le
dialogue social et la représentation des salariés vient de s’ouvrir.
Elle s’appuie sur un document d’orientation produit après la Conférence sociale de juillet dernier.
C’est l’occasion historique de faire le point sur la mise en œuvre du
droit fondamental pour chaque travailleur de s’exprimer sur son travail
et de participer, par l’intermédiaire de ses délégués, à la
détermination collective des conditions de travail, ainsi qu’à la
gestion des entreprises.
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Dernière mise à jour : 21 novembre 2014
La troisième séance de négociation
sur la réforme du dialogue social s’est ouverte ce vendredi matin 21
novembre, tandis que le Medef avait fait connaître peu avant ses
ambitions avec un nouveau texte jugé comme une "provocation à l’égard de la représentation des salariés" par la délégation CGT au nom de laquelle Agnès Le Bot a dénoncé lors d’un point de presse "une volonté patronale de "marginaliser" la présence syndicale dans les entreprises et de "diluer le dialogue social" en le rendant "le plus informel possible".
Elle a pointé par exemple la volonté patronale de voir liquidés les
Comités d’hygiène, sécurité et conditions de travail ou encore le vote
la veille à l’Assemblée du projet de loi visant à supprimer l’élection
des conseillers prud’homaux au suffrage universel.
Du coté des représentants syndicaux des salariés, le texte patronal a produit des réactions hostiles. Provocateur, le texte du Medef est par ailleurs loin de faire consensus dans la partie patronale (Medef, CGPME, UPA). Ainsi la Confédération Générale des PME s’en est démarqué, estimant que le texte du Medef "ne défend pas les intérêts des TPE et des PME".
Dans cette négociation, la délégation CGT est porteuse de propositions novatrices qu’elle a rendues publiques lors d’un point de presse le 13 novembre 2014.
Pour nous, cette négociation interprofessionnelle doit traiter de la qualité et de l’efficacité du dialogue social dans les entreprises et de l’amélioration de la représentation des salariés. Une question nécessite de trouver des réponses : comment faire en sorte que ce dialogue social soit utile aux salariés individuellement et collectivement ?
Face à la crise que nous traversons, face à l’accroissement des inégalités, au développement de la précarité, aux attaques incessantes contre les droits des salariés et des privés d’emplois, l’urgence sociale est au renforcement des garanties collectives communes à tous, quelle que soit leur entreprise.
Avec un patronat plus que jamais conforté par le gouvernement dans ses demandes à vider le Code du Travail de toute substance, il est impératif de placer la démocratie sociale au cœur du projet d’entreprise, et l’émancipation par le travail au cœur de notre choix de société.
Dans un pays où près de 5 millions de salariés des très petites entreprises ne disposent toujours pas de représentants élus et où le gouvernement entend supprimer les élections des conseillers prud’hommes, en privant ainsi 5,4 millions supplémentaires du droit de s’exprimer, il faut faire en sorte que tous les salariés bénéficient des mêmes droits et soient partout représentés.
Faire progresser la démocratie sociale, c’est faire en sorte que nous soyons tous et toutes citoyens à l’entreprise comme dans la ville, c’est exiger des droits et des moyens pour un dialogue social utile aux salariés et efficace pour le développement économique et social.
Du coté des représentants syndicaux des salariés, le texte patronal a produit des réactions hostiles. Provocateur, le texte du Medef est par ailleurs loin de faire consensus dans la partie patronale (Medef, CGPME, UPA). Ainsi la Confédération Générale des PME s’en est démarqué, estimant que le texte du Medef "ne défend pas les intérêts des TPE et des PME".
Dans cette négociation, la délégation CGT est porteuse de propositions novatrices qu’elle a rendues publiques lors d’un point de presse le 13 novembre 2014.
Pour nous, cette négociation interprofessionnelle doit traiter de la qualité et de l’efficacité du dialogue social dans les entreprises et de l’amélioration de la représentation des salariés. Une question nécessite de trouver des réponses : comment faire en sorte que ce dialogue social soit utile aux salariés individuellement et collectivement ?
Face à la crise que nous traversons, face à l’accroissement des inégalités, au développement de la précarité, aux attaques incessantes contre les droits des salariés et des privés d’emplois, l’urgence sociale est au renforcement des garanties collectives communes à tous, quelle que soit leur entreprise.
Avec un patronat plus que jamais conforté par le gouvernement dans ses demandes à vider le Code du Travail de toute substance, il est impératif de placer la démocratie sociale au cœur du projet d’entreprise, et l’émancipation par le travail au cœur de notre choix de société.
Dans un pays où près de 5 millions de salariés des très petites entreprises ne disposent toujours pas de représentants élus et où le gouvernement entend supprimer les élections des conseillers prud’hommes, en privant ainsi 5,4 millions supplémentaires du droit de s’exprimer, il faut faire en sorte que tous les salariés bénéficient des mêmes droits et soient partout représentés.
Faire progresser la démocratie sociale, c’est faire en sorte que nous soyons tous et toutes citoyens à l’entreprise comme dans la ville, c’est exiger des droits et des moyens pour un dialogue social utile aux salariés et efficace pour le développement économique et social.
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