Retraités. Tous ensembles le 25 novembre 2010
Luttons pour gagner une meilleure vie à la retraite !
RASSEMBLEMENT à 11 HEURES
METRO SEVRES BABYLONE
Pour nous rendre à Matignon métro Varenne
A l’appel de toutes les organisations syndicales de retraités, une grande journée nationale de mobilisations et d’actions se déroulera le jeudi 25 novembre pour faire exprimer le grand et profond mécontentement des retraités et leurs besoins à satisfaire leurs revendications !
Les puissantes et formidables journées de grève et de manifestations depuis des mois, d’une grande ampleur, ont montré la détermination des salariés, actifs, jeunes, chômeurs, retraités de toutes les professions !
Car avec mépris, le gouvernement, le grand patronat, poursuivent un véritable massacre contre les acquis sociaux, les services publics appartenant à l’Etat-Nation, les droits démocratiques au plus grand profit des sociétés et entreprises privées.
- Suppression du droit à la retraite à 60 ans, allongement de la durée du nombre d’années de cotisations en repoussant l’âge plafond du droit à une retraite à taux plein de 65 à 67 ans,
- Suppression de la dernière part fiscale aux veufs, veuves, divorcés, séparés ou célibataires ayant élevés des enfants,
- Tout le système de protection sociale est visé dont notre sécurité sociale,
- La loi dite « sécuritaire » : ses fondements sont en réalité discriminatoires, xénophobes pour diviser et détruire le « vivre ensemble » des populations
- La réforme territoriale envisagée.
Les retraités !
- Le pouvoir d’achat des retraités à perdu 22% depuis 1993,
- Un retraité sur trois gagne moins de 700€ par mois,
- Actuellement, 4 millions de retraités « vivent » avec le minimum contributif de retraite, soit 595 € mensuel : 1.200.000 hommes, 2.900.000 femmes,
- Actuellement, 4 nouveaux retraités sur 10 perçoivent une retraite au minimum contributif !
Inadmissible ! L’argent existe !
EXIGEONS UNE AUTRE RÉPARTITION DES RICHESSES.
Depuis 15 ans, le PIB (produit intérieur brut), c'est à dire l'ensemble des richesses créées par le travail, a progressé de 35 %. En 10 ans, les profits réalisés par le capital sont passés du 1/4 à 1/3 de celui-ci, alors que le pouvoir d'achat des retraités et salariés, lui, a baissé d'autant.
De plus en plus nombreux, les économistes le reconnaissent : l'efficacité économique et sociale réside avant tout dans le développement humain dans de bonnes conditions, dans l’emploi et de bons salaires. D’autre part, sachons que dans le monde, les 225 plus grosses fortunes représentent ce dont disposent ¼ des êtres humains de notre planète.
Et le gouvernement continue d’offrir des cadeaux somptueux aux riches et aux grandes entreprises, en 2009 :
- Exonération des cotisations sociales de 30 milliards d’euros pour les patrons,
- Revenus financiers des entreprises : 22 milliards d’euros,
- Stock-options : 3 milliards d’euros
- Epargne-entreprise : 5 milliards d’euros,
- Niches fiscales : 75 milliards d’euros
- Exil fiscal : 15 milliards d’euros,
Soit 150 milliards d’euros d’exonération de cotisations
Pour 2008, les patrons du CAC 40 ont déclaré 89 milliards d’euros de bénéfices ! Exonérés de toutes cotisations.
C’est inadmissible et intolérable !
LE DROIT A LA SANTE
· Remise en cause du droit à la santé pour tous en attaquant le fondement même de notre système de protection sociale, l’hôpital public », avec la fermeture des lits dans les hôpitaux à travers les fusion de 38 hôpitaux de l’AP/HP en 11 groupement hospitaliers. La mise en place des ARS (Agences régionales de santé) traduit une reprise en main de l’AP/HP par l’Etat.
· Fermeture des centres de santé pratiquant le tiers payant et autorisant l’implantation des centres privés, y compris européens, pratiquant les dépassements d’honoraires avec paiement immédiat.
Les centres de soins pratiquant le tiers payant permettaient aux retraités notamment les plus démunis, d’avoir accès rapidement à des soins de qualité. Leur fermeture implique d’avoir les moyens de pouvoir fréquenter les centres privés qui les remplacent. Pourtant, chacun sait qu’un diagnostique rapide évite des frais de santé plus onéreux et apporte une réparation de l’état des patients plus rapide.
D’autre part, il y a un manque flagrant d’EHPAD (établissements d’hébergement pour personnes âgées dépendantes) publics sur Paris et à des prix raisonnables. 41 % des parisiens vivent seuls. Les retraités souhaitent rester chez eux le plus longtemps possible. Aussi, il y a nécessité de créer un grand service public « d’aide à la personne » comprenant du personnel qualifié, passant par des stages de formation et servant véritablement de lien social entre les personnes et la vie publique.
De plus, comme une attaque de ce gouvernement ne vient jamais seule, il entend porter un nouveau coup fatal à la prise en charge de la perte d’autonomie des personnes dépendantes. Il veut faire payer cette prise en charge par tous les retraités en augmentant la CSG (qui passerait de 6,6 % à 7,5 %) et par la souscription obligatoire d’une assurance « perte d’autonomie » obligatoire pour toute personne de plus de 50 ans.
Ce projet doit être combattu, il porterait un nouveau coup au pouvoir d’achat et constituerait un fabuleux cadeau aux compagnies d’assurances.
L’allocation personnalisée d’autonomie (APA) serait recentrée sur les cas les plus lourds. L’allocataire devrait choisir entre une APA à taux plein « à condition d’accepter un droit de reprise sur sa succession future » ou une allocation « diminuée de moitié, mais sans reprise sur succession ».
Ce projet en l’état est SCANDALEUX. D’où la nécessité de créer un GRAND SERVICE PUBLIC « d’aide à la personne ».
LE DROIT AU LOGEMENT
· Le droit au logement social remis en cause par le désengagement massif de l’Etat au profit du logement privé, alors qu’il manque 120.000 logements sociaux à Paris.
· Aggravation du montant des loyers, notamment à travers les surloyers.
NOS REVENDICATIONS :
· attribution immédiate de 300 euros mensuels ;
· garantir un niveau de pension correspondant à 75 % du salaire et en aucun cas inférieur au SMIC à 1600 euros ;
· l’indexation des retraites sur l’évolution des salaires et non des prix ;
· exiger le maintien du régime des retraites par répartition ;
· porter la pension de réversion à 75 % ;
· l’allocation personnalisée d’autonomie (APA) prise en charge actuellement par les conseils régionaux devrait pouvoir être financée par la sécurité sociale.
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