dimanche 19 décembre 2010


Le licenciement de Christophe RICHERT, Délégué Syndical TKAF, membre du CHSCT et Délégué du Personnel au Mans, sous l’étiquette C.G.T, a été refusé par l’Inspection du travail.


Tout le monde a le vécu d’une Direction qui se réorganise, qui restructure les métiers, qui met tous les salariés sous pression. Elle intensifie le harcèlement pour le 100% des visites, pour des temps de montage et modernisation toujours plus courts et pour des tâches administratives toujours faites dans l’urgence faute de moyens. Elle impose des directives injustes que l’encadrement doit faire « avaler » aux salariés et qui vont à l’encontre de leur éthique ; tout ceci afin d’atteindre des objectifs financiers toujours à la hausse, pour le sacro-saint maintien du rendement des actionnaires.

CONCLUSION : TOUJOURS PLUS DE RENTABILITÉ POUR TKAF, DEJA A UN BON NIVEAU.

Pour faire avancer la galère des profits patronaux encore plus vite, le rythme lugubre des tambours ne suffit plus, il faut stimuler les rameurs à coups de fouet.

En un an, plus de 100 postes ont disparu chez TKAF : non remplacements des départs à la retraite, ruptures conventionnelles, démissions et licenciements. En un an, de nombreuses lettres recommandées ont été envoyées à des salariés sans cause réelle et sérieuse. De nombreux techniciens montage ou modernisation sont soumis à la mobilité géographique. Le discours des Directions Générales et Régionales noircit le tableau, on a même entendu certains parler de fermeture d’Agence !!!

Pourtant TKAF se porte bien, les actionnaires en savent quelque chose.

Le patronat cherche à créer un climat d’inquiétude, d’instabilité, d’angoisse … pour faire taire toute résistance à sa politique antisociale face à des salariés qui en ont « ras le bol » d’être ignorés, fliqués, méprisés, mal traités … et mal payés.

Le patronat sait, à juste titre, que ce « ras le bol » peut se transformer en révolte et en lutte, avec la C.G.T bien implantée dans l’entreprise, active et au service des ouvriers, employés et cadres.

La Direction TKAF sait également que si elle met en difficulté la C.G.T et ses élus, elle met les salariés nus devant la bise glaciale du management qu’elle fait souffler sur l’entreprise.

Elle vient donc de tenter de licencier notre camarade Christophe « pour l’exemple ». Elle a essayé d’ébranler par cet acte l’ossature de la défense du monde du travail en frappant un élu C.G.T.

Nous savions que le dossier était vide, monté par un Directeur d’Agence, M. ROLLAND, démissionnaire par la même occasion de ses mandats C.G.C (Confédération Générale des Cadres) de Délégué Syndical et d’élu au C.E. Nous avions peu d’illusion sur cet « élu » qui affichait ostensiblement ses convictions dans son bureau professionnel : « La dictature, c’est ferme ta gueule et la démocratie, c’est cause toujours ».
Mais, comme toujours, c’est l’avis de la C.G.T que la Direction ne manque pas de contester par nature.

Seulement, un avis indépendant des employeurs et des syndicats nous donne raison ; celui de l’Inspection du travail qui a refusé le licenciement du salarié, élu C.G.T, au regard du dossier :



La C.G.T et les salariés sortent renforcés de cette décision, le patronat n’est pas tout puissant dans son entreprise. Son avis n’a pas force de décision. Les conquêtes démocratiques des salariés au travers du Code du travail, des Conventions Collectives, de l’Inspection du travail, de la Médecine du travail et des Prud’hommes sont aussi des outils nécessaires à nos luttes syndicales pour encadrer légalement les patrons qui aimeraient bien régner en Seigneur dans leurs entreprises.

SOYONS SOLIDAIRES ET UNIS. TOUS ENSEMBLE, NOUS SOMMES PLUS FORTS.

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