lundi 7 novembre 2011

LE DIALOGUE SOCIAL DE SCHINDLER
VERSION AMONTER
FILIALE LYONNAISE DU GROUPE



Encore un bel exemple du dialogue social dans le groupe Schindler. Version AMONTER cette fois.

Vendredi 4 novembre 2011, les représentants du personnel Force Ouvrière de l'entreprise organisent une réunion d'information aux salariés sur la fusion de leur entreprise avec Schindler. Pour l'occasion ils avaient invité des élus CGT Schindler et SACAMAS.

La réunion était prévue à 11H30. À l'arrivée de la délégation M. Enault s'est posté devant la porte d'entrée de l'entreprise interdisant l'accès aux élus CGT. Seul le délégué syndical central (DSC) FO de Schindler M. Gulon était autorisé à entrer et le représentant CFDT Amonter bien sûr.

Bien que contrevenant au code du travail sur la libre disposition du local syndical par les élus, le directeur resta sur sa position. Un huissier constata les faits. Nul doute que les élus FO Amonter n'en resteront pas là.

Mais pourquoi seul le délégué syndical central FO Schindler était autorisé à entrer ?

Devant l'impossibilité de tenir la réunion d'information dans les locaux de l'entreprise, la réunion se fit dans un bâtiment proche de l'entreprise. Par cette manœuvre du directeur, le personnel administratif n'assistera pas à la réunion d'information.

Le but de cette réunion était d'avoir un autre point de vue de la fusion. Le point de vue de la CGT qui se bat avec ses moyens contre les licenciements prévus. Cela ne fut pas possible. Le DSC FO Schindler, M. Gulon, fit ce pourquoi le directeur d'AMONTER aurait voulu qu'il fasse dans ses locaux.

Il justifia son action et celle de la CFDT au Comité Central d'Entreprise Schindler. Dans sa bouche les mêmes paroles que nos directeurs. La lutte ne sert à rien, il vaut mieux un bon accompagnement du projet. Les techniciens n'ont rien à craindre pour leur emploi.

Mais quid du personnel administratif ? Quid des charges de travail qui ne manqueront pas d'augmenter ? Quid des conditions de travail qui vont se détériorer encore plus ? Quid des primes qui disparaîtront ? Et les salaires ? Et le plan de suppression d'emploi qui suivra la fusion ? Pas un mot de tout ça ! Pourtant tout le monde sera touché !

Aujourd'hui les techniciens d’Amonter n’ont plus de matériel pour assurer correctement certain dépannage, sans parler de la rupture de stock des bleus de travail. On attend qu’ils soient Schindler pour leur en donner d’autre. Pendant ce temps les clients se plaignent et partent à la concurrence. À qui la Faute ?

Alors, autant les salariés présent n'ont rien apprit de l'expérience de la CGT en région parisienne autant ils ont reçu un message clair de leurs représentants CFDT et FO Schindler : ils valident le projet. Quel que soit le prix pour les salariés.

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