La désindustrialisation, l’affaire Florange, un taux de
chômage à plus de 10 % – du jamais vu depuis près de quinze ans.
À l’heure des débats sur la compétitivité et la « flexisécurité », il
est beaucoup question, et à juste titre, de l’emploi.
Et le travail dans tout ça ? Dans la guerre économique mondialisée, pas question que les « chanceux » qui en ont un osent se plaindre. Alors, l’hécatombe continue. Après les suicides chez Renault et France Télécom, La Poste, elle aussi, compte ses morts… Il y a quelques jours, on apprenait presque incidemment que le burn-out, cet épuisement professionnel dû à une surcharge de travail et de stress, concernait près de 10 % des jeunes enseignants, et même un chirurgien sur trois !
En 2008, la psychanalyste Marie Pezé publiait Ils ne mouraient pas tous mais tous étaient frappés, faisant résonner la fable de La Fontaine les Animaux malades de la peste. Le travail est-il devenu la nouvelle épidémie mortelle du siècle ? En réalité, c’est plutôt l’idéologie gestionnaire, au cœur désormais des organisations du travail contemporaines, qui est la vraie responsable du mal. Sous ses airs d’inéluctable, ce qui n’est en réalité qu’un dogme n’est pas sans alternative. Pour peu qu’on prenne la peine de le penser à nouveau, le travail peut se libérer de la tyrannie de la gestion, du management par la peur, de l’infinie solitude, de l’absurde culture du résultat chiffré…
Voici ce que rappellent Vincent de Gaulejac et Christophe Dejours dans deux ouvrages passionnants qu’ils viennent de publier. Ils y proposent des voies de sortie, tout en revenant sur quarante années de recherche, dont les conclusions font si froid dans le dos qu’elles ont suscité le déni des syndicats, l’indifférence des patrons et l’ignorance coupable des dirigeants politiques.
La gauche au pouvoir peut difficilement faire pire que ces cinq longues années gangrenées par le « travailler plus pour gagner plus ». Mais Benoît Hamon comme Marisol Touraine, conscients depuis longtemps du problème, semblent avoir été pris par une soudaine crise d’amnésie depuis leur entrée au gouvernement. À nous de leur rafraîchir la mémoire !
Et le travail dans tout ça ? Dans la guerre économique mondialisée, pas question que les « chanceux » qui en ont un osent se plaindre. Alors, l’hécatombe continue. Après les suicides chez Renault et France Télécom, La Poste, elle aussi, compte ses morts… Il y a quelques jours, on apprenait presque incidemment que le burn-out, cet épuisement professionnel dû à une surcharge de travail et de stress, concernait près de 10 % des jeunes enseignants, et même un chirurgien sur trois !
En 2008, la psychanalyste Marie Pezé publiait Ils ne mouraient pas tous mais tous étaient frappés, faisant résonner la fable de La Fontaine les Animaux malades de la peste. Le travail est-il devenu la nouvelle épidémie mortelle du siècle ? En réalité, c’est plutôt l’idéologie gestionnaire, au cœur désormais des organisations du travail contemporaines, qui est la vraie responsable du mal. Sous ses airs d’inéluctable, ce qui n’est en réalité qu’un dogme n’est pas sans alternative. Pour peu qu’on prenne la peine de le penser à nouveau, le travail peut se libérer de la tyrannie de la gestion, du management par la peur, de l’infinie solitude, de l’absurde culture du résultat chiffré…
Voici ce que rappellent Vincent de Gaulejac et Christophe Dejours dans deux ouvrages passionnants qu’ils viennent de publier. Ils y proposent des voies de sortie, tout en revenant sur quarante années de recherche, dont les conclusions font si froid dans le dos qu’elles ont suscité le déni des syndicats, l’indifférence des patrons et l’ignorance coupable des dirigeants politiques.
La gauche au pouvoir peut difficilement faire pire que ces cinq longues années gangrenées par le « travailler plus pour gagner plus ». Mais Benoît Hamon comme Marisol Touraine, conscients depuis longtemps du problème, semblent avoir été pris par une soudaine crise d’amnésie depuis leur entrée au gouvernement. À nous de leur rafraîchir la mémoire !
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