Ce qui se joue derrière la bataille du
travail du dimanche va bien au-delà des faux prétextes invoqués par les
grandes enseignes : l’emploi et la motivation, voire le volontariat des
salariés. Nul doute en effet que travailler le dimanche, travailler la
nuit est encore un complément de ressources pour des salariés sous
payés, voire la seule ressource possible pour les étudiants notamment.
Mais cette offensive va au-delà et le dimanche est une brèche dans
laquelle le patronat veut s’enfoncer afin de banaliser toute la semaine,
le jour comme la nuit et pour tout le monde.
Avec l’irruption des mails, d’internet et des mobiles, les
cadres eux-mêmes sont soumis depuis des années à une intensification de
leur travail et une porosité grandissante de leur vie professionnelle et
de leur vie privée. Nul doute que lorsque le dimanche sera devenu un
jour comme les autres, l’ensemble des salariés aura quelque chose à
perdre. Là encore, l’entreprise vous demande d’être à elle corps et âme.
Personne ne conteste à la CGT qu’il faille que certaines professions assurent une continuité, mais il n’est pas possible d’accepter que les temps sociaux soient désormais considérés comme des freins à la productivité. Notre pays est riche de sa culture, de sa création vivante, de sa convivialité. Notre vie associative, sportive est d’autant plus riche et vivante que nous avons un corpus de lois qui préservent des temps et des espaces pour faire autre chose que travailler.
Personne ne nous fera croire que le bonheur ultime soit de pousser le caddie « tous ensemble, tous ensemble, ouhééééé ! » dans les allées des centres commerciaux. Il n’est vraiment pas inutile, alors que la majorité des Français refusent encore à titre personnel de travailler le dimanche, de questionner cette société où toutes nos routes convergent vers de grands centres commerciaux où tout est prévu pour dépenser son découvert bancaire.
Personne ne conteste à la CGT qu’il faille que certaines professions assurent une continuité, mais il n’est pas possible d’accepter que les temps sociaux soient désormais considérés comme des freins à la productivité. Notre pays est riche de sa culture, de sa création vivante, de sa convivialité. Notre vie associative, sportive est d’autant plus riche et vivante que nous avons un corpus de lois qui préservent des temps et des espaces pour faire autre chose que travailler.
Personne ne nous fera croire que le bonheur ultime soit de pousser le caddie « tous ensemble, tous ensemble, ouhééééé ! » dans les allées des centres commerciaux. Il n’est vraiment pas inutile, alors que la majorité des Français refusent encore à titre personnel de travailler le dimanche, de questionner cette société où toutes nos routes convergent vers de grands centres commerciaux où tout est prévu pour dépenser son découvert bancaire.
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