Ce n’est pas parce que nous avons fini l’année sur les réjouissances des progrès de la CGT aux prud’homales et dans des grandes élections professionnelles des services publics et de l’Éducation nationale, qu’il ne faut pas redoubler dans nos voeux pour cette nouvelle année. Bien au contraire, alors, le Bureau de l’Ugict-CGT, la rédaction de L@ Lettre vous adressent tous leurs voeux de succès dans votre travail ou dans votre recherche d’un travail, dans vos mobilisations pour vos revendications.
Des voeux de paix parce que chaque fois qu’un enfant meurt à Gaza ou ailleurs, c’est l’humanité qui recule. Des voeux de santé, parce que plus que jamais nous avons besoin de l’hôpital public.
Des voeux d’unité syndicale et de rassemblement, parce que nous vivons en ce moment une période inédite de ce point de vue.
En effet, pour la première fois, les organisations syndicales CGT, CFDT, FO, CFTC, CFE-CGC, FSU, Solidaires, UNSA ont non seulement appelé à une journée unitaire nationale d’action pour le 29 janvier, mais aussi élaborée une plateforme de propositions et de revendications communes.
C’est qu’en effet, la situation l’exige. Les salariés ne comprendraient pas qu’il en soit autrement alors qu’ils subissent de plein fouet les effets d’une crise dont ils ne sont pas responsables et que cette crise sert aujourd’hui à motiver l’injustifiable pour restructurer, comprimer la masse salariale et revenir sur tous les acquis. Cette crise « menace l’avenir des jeunes, met à mal la cohésion sociale et les solidarités ; elle accroît les inégalités et les risques de précarité.
1- donner la priorité au maintien des emplois dans un contexte de crise économique ;
2- politiques salariales, amélioration du pouvoir d’achat, réduction des inégalités ;
3- orienter la relance économique vers l’emploi et le pouvoir d’achat par une relance par la consommation, une politique de développement de logement social, une protection sociale
(santé, retraite…) dans un cadre collectif et solidaire, des investissements ciblés et la soumission des aides aux entreprises à des contreparties en matière d’emploi ;
4- préserver et améliorer les garanties collectives (notamment sur le temps de travail, le repos dominical) ;
5- réglementer la sphère financière internationale et imposer le respect des droits fondamentaux et sociaux et des normes internationales de l’OIT dans tous les échanges internationaux.
Cette plateforme et l’unité affichée par les organisations ont d’ores et déjà permis la déclinaison d’appels à l’action dans plusieurs secteurs professionnels et territoires.
Les seules lois du marché ne peuvent régler tous les problèmes », affirment les syndicats français qui proposent cinq grands thèmes de revendications :
1- donner la priorité au maintien des emplois dans un contexte de crise économique ;
2- politiques salariales, amélioration du pouvoir d’achat, réduction des inégalités ;
3- orienter la relance économique vers l’emploi et le pouvoir d’achat par une relance par la consommation, une politique de développement de logement social, une protection sociale
(santé, retraite…) dans un cadre collectif et solidaire, des investissements ciblés et la soumission des aides aux entreprises à des contreparties en matière d’emploi ;
4- préserver et améliorer les garanties collectives (notamment sur le temps de travail, le repos dominical) ;
5- réglementer la sphère financière internationale et imposer le respect des droits fondamentaux et sociaux et des normes internationales de l’OIT dans tous les échanges internationaux.
Cette plateforme et l’unité affichée par les organisations ont d’ores et déjà permis la déclinaison d’appels à l’action dans plusieurs secteurs professionnels et territoires.
Le 29 janvier, nous pourrons faire mentir Sarkozy qui faisait rire son auditoire en prétendant que désormais en France, quand il y a des grèves ça ne se voit plus.
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