Nous venons de vivre un week-end médiatique de pur style « Bourrage de crâne ». LE PATRONAT DU COMMERCE s’en lèche encore les "babines" ! Nous avons eu une mise en scène de leurs arguments via la bouche de salariés sélectionnés.
Certes, nous ne sous-estimons pas les 70% d’étudiants qui doivent travailler pour payer leurs études. Mais une question se pose : comment se fait-il qu’en 2013 un(e) étudiant(e) doit travailler pour financer son cursus de formation ?
Nous savons que les 70% sont issus de milieux populaires qui ont un problème de pouvoir d’achat, qui ne leur permet pas de financer les études de leurs enfants. L’exemple "CASTORAMA" : 90% des salariés perçoivent moins de 1 330 euros net, et pour les deux tiers c’est 1 291 euros. C’est cela qui organise le volontariat forcé.
Selon la CGT, « CASTO » avec une mise à niveau à 1 700 euros, il y aurait beaucoup moins de candidats(es) pour le travail du dimanche. La direction confirme ce problème de salaire lors des NAO, elle argumente toujours sur la possibilité de travailler le dimanche pour minimiser les augmentations salariales. En 2012, 45% des salariés ont perdu du pouvoir d’achat.
Pour ce qui concerne l’emploi, en région parisienne depuis 2007, ce sont 231 emplois, postes équivalents à temps plein, qui ont été supprimés, alors que le chiffre d’affaires a augmenté de + 11,5%. Dans un magasin du département (95) le chiffre d’affaires est passé de 48 millions à 50 millions d’euros depuis l’ouverture dominicale, mais les effectifs ont baissé de 187 à 183, et de l’argent il y en a puisque la chaine peut se payer une astreinte de 120 000 € par jour et par magasin !
Dans nos entreprises, nous sommes confrontés aux accords de compétitivité qui posent les mêmes questions de l’intensification du travail et de dispositifs comme les heures supplémentaires qui sont perçues comme un moyen de compensation de la perte de pouvoir d’achat.
Nous pouvons affirmer, sans nous tromper, que la possibilité donnée aux chaines de distribution de mettre en avant l’intérêt de leurs salariés et des consommateurs (c'est-à-dire nous) vise un objectif à long terme, c’est de supprimer toutes compensations pour le travail décalé, le travail de nuit, la pénibilité etc….. car la norme considérera cela comme normal.
Cela pose la question de la construction revendicative avec :
Salaire, SMIC 1 700€ et déroulement de carrière.
Diminution du temps de travail pour travailler tous (y compris retraite à 60 ans).
Conditions de travail.
Nous avons à déclencher une offensive sur l’ouverture des NAO tout de suite et partout.
Nous pouvons gagner l’unité d’actions sur des bases revendicatives concrètes. L’avenir c’est l’augmentation du prix du travail et c’est la baisse du coût du capital.
La direction Confédérale a décidé une semaine d’actions du 7 au 11 octobre avec un temps fort national, qui s’inscrit dans la dynamique du 10 septembre. Avec confiance construisions cette perspective.
Ensemble pour de nouvelles conquêtes
Alain PREVOST
vendredi 4 octobre 2013
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