La coupe est pleine pour les actionnaires et le patronat, mais elle est percée pour les salariés.
Avec la journée d’action du 18 mars, la mobilisation dans les entreprises et dans la rue est montée d’un cran.
Par rapport au 6 février, lors de la première journée d’action nationale à l’appel de la seule CGT, nous avons dénombré le double de manifestants le 18 mars.
Le ras-le-bol s’exprime plus nettement mais aussi, l’aspiration à mieux vivre de son travail. Cela signifie de faire monter encore plus, le rapport de forces pour obtenir des réponses rapides sur les revendications :
SALAIRES – EMPLOI – CONDITIONS DE TRAVAIL – PROTECTION SOCIALE
Le développement de l’industrie et des services publics pour donner un autre avenir à chacun et à tous, doit être au centre de la politique du pays.
Il faut stopper la folie des logiques d’exonérations des cotisations sociales pour les entreprises et des cadeaux fiscaux au patronat. Aujourd’hui, les 4 500 niches fiscales dégagent 230 milliards d’euros. A ce jour, cette politique n’a pas réglé le problème du chômage mais remplit bien le tiroir caisse des actionnaires.
Après le 18 mars, l’action se poursuit dans les entreprises notamment sur salaires et emploi.
Une grande partie des conflits sont unitaires, ce qui donne de la force à la mobilisation.
Les catégories ingénieurs, cadres et techniciens sont aussi de la partie, comme à MBDA (Aéronautique) la pétition unitaire (CGT/ CFDT/FO/CFTC) est à un niveau jamais atteint (sites Saint-Denis 45% de signatures, Bourges 34%, le Plessis Robinson 21%).
L’entreprise Clestra (dpt.67) en situation de redressement l’été dernier, la lutte a permis de ne perdre aucun emploi, ce matin, l’usine est occupée pour l’augmentation des salaires.
Pour le 4 avril, Action Européenne Unitaire.
De Bruxelles à l’entreprise préparons une grande journée d’action.
Ensemble pour de nouvelles conquêtes
vendredi 21 mars 2014
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