samedi 22 mars 2014

Déclaration de la Fédération des Travailleurs de la Métallurgie CGT 18 Mars 2014

UNE COLÈRE QUI GRANDIT ET DES ALTERNATIVES QUI S’EXPRIMENT !

A l’appel des 4 organisations syndicales CGT, FO, FSU et Solidaires ce sont plus de 240 000 salariés, privés d’emplois et retraités qui ont exprimé dans 140 manifestations et rassemblements leur colère, face à l’affront et au mépris du gouvernement et du patronat à leur égard.

Ce nouveau temps fort de mobilisations et d’actions revendicatives avec un niveau de participation beaucoup plus important que pour la journée du 6 février, constitue une étape importante et positive dans la construction et l’élévation d’un rapport de forces durables pour gagner sur nos revendications.

Cette mobilisation doit encourager toutes celles et tous ceux qui considèrent que le pacte de responsabilité est une mauvaise réponse aux problèmes posés à l’économie française.
Aucune mesure n’apparait dans ce texte qui permettrait de garantir l’emploi pire encore, Gattaz Président du Medef annonce tranquillement que les exonérations de cotisations sociales pourraient être réinjectées en dividendes pour les actionnaires. C’est tout simplement scandaleux !

Le 18 mars dans de nombreuses entreprises de la métallurgie à partir d’appels très souvent
unitaires, les salariés se sont mobilisés pour porter des exigences revendicatives sur les questions d’emplois, de salaires, de conditions de travail, de protection sociale. Tout en faisant le lien avec la nécessité de maintenir et de développer des services publics de qualité.

LE PROBLÈME C’EST LE CAPITAL PAS LES SALAIRES !

Cette nouvelle journée d’actions aura aussi permis de faire converger les nombreuses luttes qui se développent dans notre profession et donner l’occasion à de nombreux salariés d’exprimer leur colère sur leur lieu de travail.

A l’image des luttes unitaires sur la question des salaires, comme celle des salariés de Renault Retail-Group durant les portes ouvertes du constructeur Renault, celle des salariés de Schneider Electric à Sarel avec plus de 800 salariés en grève ou encore celle des Messier Bugatti en Alsace. De l’ouvrier au cadre tous les salariés expriment leur ras-le-bol, à l’exemple des salariés de Renault Trucks Vénissieux, où plus de 1 000 d’entre eux, parmi lesquels 750 cadres, se sont mobilisés pour défendre leurs emplois et leurs outils de travail.

Toutes ces mobilisations sont des points d’appuis importants et déterminants pour gagner les prochaines mobilisations et faire grandir le rapport de forces. Elles s’inscrivent dans le cadre de la campagne que mène la CGT autour du coût du capital.

Cette montée en puissance de la contestation sociale ouvre des perspectives et redonne confiance sur l’idée que d’autres choix et d’autres alternatives au pacte de responsabilité sont possibles.

La Fédération de la Métallurgie appelle l’ensemble de ses syndicats à poursuivre dans chaque entreprise le débat avec les salariés pour faire grandir cette colère, développer les luttes et renforcer notre organisation.

Elle appelle à faire de la journée Européenne d’actions du 4 avril prochain, un nouveau temps fort de mobilisations et de luttes dans les entreprises et sur nos territoires.

Tous ensemble dans l’action pour satisfaire nos revendications !

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