mercredi 16 avril 2014

PACTE DE RESPONSABILITÉ BRADERIE DE LA BRANCHE FAMILLE

En 1945, le Conseil National de la Résistance a créé la Sécurité sociale pour assurer le bien-être de tous, de la naissance à la mort. Ainsi, la branche famille fait partie intégrante de la Sécurité sociale depuis sa création. Elle est financée par une cotisation employeur sur nos salaires : elle est partie intégrante du salaire socialisé.

C’est quoi le salaire socialisé ? C’est le fruit de notre travail, c’est-à-dire le salaire brut de notre fiche de paye plus les cotisations dites employeur.

Le salaire socialisé sert à couvrir l’ensemble des risques sociaux, maladie, vieillesse, décès, invalidité, accident de travail et à financer les allocations familiales.

Le salaire socialisé, c’est la garantie d’une couverture sociale, quel que soit notre niveau de revenu. C’est la solidarité entre malades et bien portants, c’est la solidarité intergénérationnelle.

Le gouvernement propose que d’ici 2017, les employeurs soient exonérés totalement des cotisations allocations familiales.

Quel cadeau au Medef, sans aucune contrepartie !

C’est un holdup sur nos salaires.

Qui va financer la politique familiale : l’impôt et la TVA ?

Le Medef ne s’est engagé sur aucune création d’emplois, ni augmentation de salaires, ni investissement. C’est un cadeau qui aura de graves conséquences.

Si la branche famille est financée par le budget de l’État, elle n’aura plus de recettes affectées. La politique familiale sera dépendante des décisions du gouvernement, au même titre que la politique militaire.

Quel avenir pour les 34 000 salariés de la branche famille, quand on sait que le pacte de responsabilité prévoit une baisse de 50 milliards de dépenses publiques, soit des milliers d’emplois qui vont disparaître.

Quel avenir de l’action sociale dans la branche famille ?

Le pacte de responsabilité a été rejeté par une majorité des organisations syndicales. Seules la CFDT et la CFTC l’ont paraphé. Il est donc minoritaire. Il ne doit pas s’appliquer !

Faisons-nous entendre avant qu’il soit présenté au Parlement.

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