dimanche 28 septembre 2014

Salaire, emploi et protection sociale Rendez-vous dans l’action le 16 octobre

La politique gouvernementale et du Medef, avec la rigueur et l’austérité pour les salariés, les retraités et privés d’emplois conduit inévitablement à la baisse du pouvoir d’achat, au recul des capacités de production, au chômage de masse et donc au creusement des inégalités sociales.

Cette situation sociale et économique se traduit par une dégradation des comptes publics utiles au financement de la protection sociale dans leur ensemble.

Pour la CGT le problème du financement de la protection sociale est une question de recettes. Les suppressions d’emplois et le gel des salaires conduisent à les réduire fortement et ne permettent pas de répondre aux besoins de la population.

Le Medef nous refait le coup du million
Après une 1ère annonce, il y a quelques mois, de créer un million d’emplois avec un pin’s pour l’illustrer, le Medef exige de faire payer une nouvelle facture aux salariés avec une autre promesse de création d’emploi. Ils nous prennent pour des imbéciles et ils voudraient qu’on leur fasse aussi confiance.

Les moyens et des alternatives existent
Plus de 220 milliards d’euros d’argent public sont distribués cette année aux entreprises sous forme d’exonération de cotisations sociales, fiscales, sans jamais qu’une seule contre partie pour les salaires, l’emploi, les conditions de travail ne soient exigées vis-à-vis du patronat par les gouvernements successifs. Ces milliards d’euros de cadeaux aux entreprises participent véritablement aux déficits des comptes de la nation.

Il faut mettre fin à ce gaspillage et au remplissage des coffres forts des actionnaires. Rien que pour le 2ème trimestre de 2014, le montant des dividendes versés aux actionnaires a augmenté de 30%. Ces millions d’euros, issus du travail des salariés, auraient été bien plus utiles pour augmenter les salaires, embaucher des chômeurs, garantir des retraites décentes plutôt que d’enrichir quelques nantis et assistés du CAC 40.

Les alternatives à la rigueur pour les salariés restent l’augmentation immédiate des salaires, l’amélioration des conditions de travail et le développement de l’emploi, notamment avec la reconquête de l’industrie dans notre pays, créatrice de richesse.

Convergences des luttes le 16 octobre
Les salariés de la métallurgie ont le pouvoir de changer les choses grâce à leur mobilisation et l’expression de leur colère. Pour cela, la direction nationale de la FTM-CGT a décidé d’appeler les salariés de la métallurgie à arrêter le travail le jeudi 16 octobre prochain et les invite à participer au rassemblement à Paris à l’appel de la CGT. Les salariés de l’auto auront un 1er rendez vous de mobilisation le matin au mondial Porte de Versailles, avant de rejoindre le rassemblement interprofessionnel.

Cette journée nationale d’actions et de manifestation a pour but d’une part d’exiger un changement de cap radical du gouvernement et du patronat dans les entreprises de la métallurgie et d’autre part, elle s’inscrit dans un processus de mobilisation de salariés initiés par la CGT pour la défense et le développement de l’emploi dans l’industrie.

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