OTIS PRIS AU PIEGE.

Les conséquences des politiques à bas coût.

Les 13 et 14 Octobre, des CHSCT et des CE extraordinaires ce sont tenus dans touts les établissements OTIS suite à la découverte de boutons d’appel d’ascenseurs irradiés. 

En effet, Le 7 octobre, de faibles traces de cobalt 60 -radionucléides artificiels- ont été détectées dans des boutons d’ascenseurs livrés par l’entreprise sous traitante MAFELEC. Seul fournisseur d’OTIS monde. Ces rayonnements sont du aux éléments métalliques servants de base aux boutons et qui sont sous traité par MAFELEC à un fournisseur Indien. Suite à cet incident, les 230 salariés de MAFELEC ont été invités à évacuer le site et à rester chez eux pour assurer le bon déroulement des inspections par l’Autorité de Sureté Nucléaire. Depuis, nous venons d’apprendre qu’une dizaine de salariés de MAFELEC ont été irradiés au-dessus de la limite réglementaire.

D’après l’IRSN, (Institut de Radioprotection et de Sureté Nucléaire) le risque sanitaire est extrêmement faible pour les salariés de l’entreprises MAFELEC, pour les ascensoristes et pour les usagés utilisant ses boutons là. Des contrôles ont été également fait à Gien, Argenteuil, EPC, .. qui stockent ces produits avant de partir sur les chantiers. 

Lors des CE et CHSCT extraordinaires, les élus CGT ont posés de nombreuses questions concernant la sécurité des salariés. Nous avons demandé : 

--> Le retrait et la destruction des stocks et des boutons installés chez les clients. Refus la direction affirmant une impossibilité de retrouver : les 17 types de boutons concernés, les adresses, …

--> Un suivi médical des salariés qui ont été exposés trop longtemps. 

-->L’information de tous les salariés, ……

Nous avons aussi demandé qu’un suivie de l’enquête de l’ANS soit effectué par la commission de sécurité du CCE et de nous fournir les rapports d’expertises.

Nous sommes effrayés par l’origine et les conditions de ces fabrications. Des travailleurs indiens doivent être en contact direct de cobalt 60. Santé en environnement sacrifiés au nom de la libre concurrence, du libre échange.

Une fois de plus la direction minimise et nie les risques en se retranchant derrière des relevés et analyses fait par d’autres. Elle mélange cobalt 59 et 60, refuse d’additionner les situations d’exposition. Une fois de plus la direction nie et minimise sa responsabilité pour ne pas prendre de mesures de protection des salariés, des usagers, de l’image d’Otis. Succession de procédures, normes, contrôles ne s’appliquent plus aux sous traitants qu’elle choisi pour réduire « ses couts ». 

Comment peut-on expliquer que nous trouvions dans nos établissements des déchets radioactifs dans du matériel d’ascenseur alors qu’en France c’est strictement interdit ? Chacun de nous à reçu un code éthique OTIS méritant le bon cadre de l’entreprise « nous respectons les salariés, les clients, nos fournisseurs, la nature…. » Ne se payerai-il pas notre tête ? 

Il en est de même pour l’entreprise MAFELEC, disant : « la maitrise des normes sécuritaires les plus élevés et les certificats délivrés à Mafelec attestent de l’engagement qualité de l’entreprise .. » Une fois de plus nous pouvons mettre leur parole en doute en se demandant si vraiment il mette tout en place pour sécuriser les salariés et usagés. L’éthique du profit tel est le choix de la direction.

Nous, membres de la CGT OTIS, nous voulons une garantie de nos produits du départ à l’arrivée : de la chaine de fabrication à la distribution. Nous voulons une transparence totale sur la suite des événements. Nous vous tiendrons informé. La direction n’a pas l’intention de remplacer les boutons déjà posés ! Bien évidement nous pouvons que faire le lien avec la situation de l’amiante, où, à aucun moment la direction n’a mis en place de moyens pour supprimer les matériaux contenant de l’amiante tel que les garnitures de freins , bobines de soufflage, portes coupe feux, pares flammes, joints, machinerie… menacent toujours la santé de salariés.

Ensemble, pour que nos revendications soient entendues.