IL NE MANQUE PAS D’AIR CELUI-LA !
Nanterre le 7 octobre 2009
Depuis plusieurs mois, les salariés du secteur de Corbeil Essonne se plaignent de l’état de délabrement des Algeco qui leur servent de local vie et de stockage de matériel.
Depuis plusieurs mois, la direction d’agence d’Arcueil reste sourde à leur demande légitime du remplacement de ce local.
Depuis plusieurs mois, les élus délégués du personnel CGT portent le point aux réunions mensuelles sans plus de succès. Le directeur propose même de les supprimer puisque le site n’est plus une permanence du centre. Colère des élus qui s’insurgent contre cette volonté d’aggraver les conditions de travail des salariés.
Pourtant, ce n’est pas une surprise pour le directeur d’agence qui connaît bien ce local pour y faire des réunions de centre régulièrement.
Le 21 juillet 2009 le CHSCT Francilienne se rend sur place et rédige un procès-verbal de sa visite.
Extrait :
Nous constatons le manque de place pour un rangement efficace et sans risque, l'arrivée de courant n'est pas protégée mécaniquement, pas de différentiel, l'éclairage est défectueux. Un câble volant alimente le matériel électrique. Un carton remplace une fenêtre détruite, des infiltrations d'eau ont été colmatées à la mousse expansive à l'initiative des salariés. Le mobilier est totalement inutilisable. Les radiateurs électriques sont posés à même le sol sans protection mécanique.
Le point est alors porté à la connaissance du président du CHSCT lors de l’établissement de l’ordre du jour de la réunion trimestrielle le 15 septembre 2009.
Décision est enfin prise par la Direction du remplacement d’un bungalow et de l’aménagement du second. Début octobre les aménagements sont faits.
Et voilà que ce même directeur organise une « inauguration « du local en invitant les RAS et assistantes de l’agence en tentant de récolter les fruits du travail des membres du CHSCT Francilienne.
Personne n’est dupe. Tous savent que c’est grâce à l'action du CHSCT que les conditions de travail des salariés se sont améliorées.
N’empêche, il ne manque pas d’air celui-là !
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