lundi 14 décembre 2009
C’est peu dire que le travail a changé et que le rapport des salariés au travail a profondément bougé. Mais pour autant, le mouvement syndical et notre CGT ont encore des difficultés à se redéployer pour lutter efficacement contre le développement d’inégalités profondes au sein du monde du travail préjudiciables à l’ensemble des salariés et à la société toute entière.
Nous n’avons pas suffisamment su prendre toute la mesure des changements intervenus dans l’organisation du travail et dans les modes de management. Le travail est tendu et écartelé entre contrainte et créativité, entre responsabilisation et culpabilisation, entre intensification, densification des tâches et épanouissement.
Les salariés et pas seulement les ingénieurs, cadres et techniciens, sont confrontés à des formes de management qui impliquent leur engagement total dans le travail, sans qu’ils disposent des moyens nécessaires pour atteindre les objectifs qui leur sont fixés et dans un environnement où s’affaiblissent leurs droits. Analyser les impasses sociales auxquelles nous sommes tous confrontés et qui nous ont précipité dans cette crise, comprendre nos difficultés à appréhender cette situation et ces mutations, c’est un des exercices auquel se sont livrés les délégués au 49èmeCongrès de la CGT,mais aussi de nombreux syndiqués durant sa préparation.
De même, la Confédération et avec elle son Union générale des ingénieurs, cadres et techniciens se sont interrogées sur les manières d’être plus proches des salariés tels qu’ils sont, tels qu’ils vivent. Ce qui pose la question des structures professionnelles et territoriales adaptées à ce que sont devenu les entreprises, les branches professionnelles, les bassins d’emploi.
La CGT a réaffirmé à l’occasion de ce congrès son ambition de construire un syndicalisme d’adhérents reposant sur une vie syndicale active et démocratique permettant à chaque syndiqué d’être pleinement impliqué dans l’organisation et à la CGT,de rayonner sur la plus grande partie du salariat pour devenir la grande force syndicale des salariés, celle dans laquelle ils se reconnaissent, avec laquelle ils et elles ont envie de s’investir pour transformer leur condition sociale et de vie.
L’enjeu de la syndicalisation doit devenir un axe majeur et permanent pour toutes les organisations de la CGTet pour sa part, de l’UGICT-CGT.
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