lundi 4 janvier 2010


Bonne année 2010 à toutes et tous


Le Bureau de la CGT des cadres, ingénieurs et techniciens, la rédaction de L@ Lettre électronique de l’UGICT-CGT vous adressent tous leurs meilleurs vœux pour 2010.

Que cette année vous permette de vous rassembler dans des combats porteurs de revendications de progrès social. Que vos luttes, plus que jamais nécessaires, soient couronnées de succès. Car nous allons en avoir besoin...


Dans un exercice d’autosatisfaction et de volontarisme bravache dans lequel il excelle, le président de la République nous a gratifié de ses vœux jeudi soir dernier. Il a assuré que 2010 serait une « année de renouveau » sur le front économique et social et que, malgré les «épreuves », les efforts consentis allaient « porter leur fruits ».

C’est bien cela qui doit nous inquiéter. En effet, Nicolas Sarkozy ne nous annonce rien moins qu’une poursuite des réformes qui détricotent le tissu social et ce n’est pas de bon augure, alors même que va s’ouvrir, par exemple, le chantier de la réforme des retraites dont on sait que les pistes se résument à retarder l’âge de la retraite.

Le président se réjouit de ce que « la France a continué à se transformer », citant les réformes du lycée, des universités ou de la formation professionnelle, la suppression de la taxe professionnelle, l'instauration du revenu de solidarité active (RSA) et le grand emprunt.

Dans ce contexte, le retoquage de la « taxe carbone » par le Conseil constitutionnel est une petite friandise qu’il convient de ne pas bouder, une de ces petites victoires dont il faut apprécier la saveur. Un caillou dans la chaussure de Nicolas Sarkozy, une pierre dans son jardin, dont on aimerait qu’elle permette finalement une inflexion. Certes la majorité a annoncé qu’elle reviendrait à la charge ce mois-ci, mais il reste que la décision met en cause directement l’efficacité de la mesure par rapport à l’objectif environnemental recherché.
Elle constate, enfin, l’inégalité du dispositif gouvernemental qui, notamment, exonérait de très grandes entreprises de la taxe carbone et rouvre donc le débat sur les instruments à privilégier pour lutter contre le réchauffement climatique.

La CGT se réjouit de voir ainsi reportée une imposition supplémentaire qui aurait pesé, dès le 1er janvier, sur la consommation des ménages les plus modestes.

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