SACAMAS - ACCIDENT MORTEL
Xavier Goujon, 37 ans, est décédé lors d'une intervention de dépannage.
L'accident a eu lieu lundi fin de matinée au 44 avenue François Mitterrand à Chelles (77).
Il intervenait pour une panne sur un appareil de type SMART. Le motif de la panne n'est toujours pas connu.
Le CHSCT a été prévenu à 12h45 d'un accident grave puis confirmé l'accident mortel à 13h15. Le secrétaire est arrivé sur place au moment du départ des pompiers et de la police.
D'après les premiers témoignages Xavier a été retrouvé la partie haute du corps coincé sous le linteau de porte du dernier étage et le bas du corps sur le toit de cabine.
Ce matin un membre du CHSCT de SACAMAS s'est rendu sur place. Un responsable de l'assistance technique France de Schindler faisait son enquête.
Les éléments constatés sur place ne permettent pas encore de déterminer les causes de l'accident.
L'appareil n'est pas sous scellé judiciaire. Il est stationné au dernier niveau haut.
Une réunion du CHSCT de SACAMAS doit se tenir jeudi matin.
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2 commentaires:
Aprés le CHOC, QUESTIONS
Seul la CGT relaye l'information dans les médias ?
L'Inspection du travail ou est-elle ? CHSCT ?
Pas de scéllé sur l'installation ?
L'Assistance technique SHINDLER méne L'enquète ? ON MARCHE sur la TETE.
Soutien et cellule psychologique pour les équipiers proche de Xavier ?
Mesures prisent sur les installations similaires ? ( SMART )
outil des salariés ( droit de retrait )
outils du CHSCT ( D.G.I et expertise )
BON courage à tous
Pensées émues à sa famille et ses collégues
ADIEU L'AMI XAVIER
La question de la conformité des ascenseurs neufs (ou récents) mérite d’être soulevée : alors que des directives européennes imposent des exigences aux constructeurs de machines pour réduire les risques, on constate régulièrement des accidents mortels de techniciens de maintenance sur des appareils neufs ou récents. De quoi s’agit-il ?
Les ascenseurs neufs doivent répondre à la directive ascenseurs 95/16/CE ainsi qu’à la directive machines 98/37/CE (devenue 2006/42/CE) pour les points non visés par la directive ascenseurs. Par exemple, en annexe I, § 1.2.3. de la directive 98/37/CE, il est indiqué : « La mise en marche d'une machine ne doit pouvoir s'effectuer que par une action volontaire sur un organe de commande prévu à cet effet » y compris « pour la remise en marche après un arrêt, quelle qu’en soit l’origine ».
De ce fait, lorsqu’un technicien de maintenance ouvre une porte palière avec sa clé de déverrouillage, il met l’ascenseur à l’arrêt (par rupture de la chaîne de sécurité). Par contre, la simple fermeture de la porte palière (par exemple, sous l’effet du contrepoids des vantaux) entraîne la remise en marche, sans action volontaire sur un organe de commande. Le technicien peut se retrouver dans la gaine d’ascenseur, celui-ci étant en mode normal. La situation de travail est alors particulièrement dangereuse puisque les risques d’écrasement sont multiples entre les éléments fixes (attaches de guides, seuils et linteaux de portes…) et la cabine mobile sur laquelle travaille le technicien).
Voilà un exemple qui tend à démontrer que les ascenseurs neufs et récents ne répondent pas aux exigences européennes permettant de les déclarer « CE ».
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