lundi 17 janvier 2011


LES SALES ÉTRENNES DE SCHINDLER :
RÉORGANISATION ET LICENCIEMENTS

Vendredi 14 janvier 2010 la Direction annonçait au Comité Central d'Entreprise de Schindler et aux Comités d'Entreprise des filiales de Schindler, Sacamas, Somatem, en région parisienne et Technilift et Amonter en région lyonnaise une brutale réorganisation pour améliorer la compétitivité de l’entreprise. En clair, Schindler a gagné de l’argent en 2009, 2010 (et avant) et prévoit d’en gagner en 2011, mais ils en veulent plus, toujours plus.

Qui est responsable ? La Direction « découvre » que la superposition de plusieurs entreprises du groupe sur le même secteur géographique, crée des problèmes. Et pourtant, pendant des années, la Direction nous a expliqué que c’était bien ! Pourquoi n’ont-ils pas intégré les filiales au fur et à mesure de leurs rachats ?

Cette Direction incompétente décide donc l’intégration des filiales au sein de Schindler. Mais ceci sert de prétexte à une violente attaque contre l’ensemble des salariés.

LA DIRECTION ANNONCE 167,5 (!) SUPPRESSIONS DE POSTES

Pas des licenciements de Directeurs incompétents, les Salmon-Legagneur, Laville, Tailleux et leurs auxiliaires, qui ont désorganisé régulièrement les entreprises depuis des années. Non, ceux qui vont trinquer ce sont ceux qui travaillent depuis des années, le mieux qui le peuvent, dans le cadre qu’on leur a imposé.
167,5 licenciements, cela représente 5% du total de l’entreprise. 10% pour les deux régions concernées (Ile de France et Lyon). Un tiers des effectifs de filiales intégrées.

UNE VÉRITABLE PURGE, UNE VÉRITABLE CASSE SOCIALE.

Des dizaines de salariés jetés à la rue pour que la famille Schindler et ses serviteurs gagnent encore plus de fric. Pour faire le même travail, il n’y a pas d’autre solution que celle prévue par la Direction : augmenter les charges de travail. Plus d’appareils pour les techniciens, plus de clients pour les vendeurs, plus de travail pour les assistantes, les bureaux d’études, etc. Évidemment, si les charges de travail sont revues dans certains secteurs, cela vite étendu aux autres secteurs. Comme, de plus, l’intégration d'une entreprise dans un autre crée des postes de travail en doublons.

Aucun salarié n'est à l'abri, nous sommes tous concernés, du RTM au technicien de maintenance en passant par le MDC et les assistantes. C’est donc une riposte rapide, dans toutes les entreprises concernées dans le groupe, que nous devons préparer.

NON AUX LICENCIEMENTS
NON AUX AUGMENTATIONS DE CHARGES DE TRAVAIL


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