Un accord de branche sur la formation professionnelle dans la métallurgie a été conclu le 1er juillet 2011. Après consultation des syndicats dans les entreprises, la FTM-CGT a décidé de signer cet accord ce 13 juillet.
Notre organisation syndicale considère que cet accord répond à plusieurs de nos demandes en matière de formation professionnelle au service des salariés.
En effet, comme nous le demandons depuis plusieurs années, cet accord a permis de remettre à plat l'ensemble des dispositions existantes, dans les différents accords de la branche sur la formation professionnelle. L'esprit de l'accord redonne du sens et de l'ambition à la politique d'emploi nécessaire dans la branche.
Le préambule intègre des idées nouvelles portées par la CGT comme celles d'inciter les entreprises donneuses d'ordres et les sous-traitants à essayer de mettre en cohérence leurs besoins, en terme de formation professionnelle. Dans ce sens, la CGT proposait la création de Comité Inter Entreprises (CIE).
L'accord prévoit une majoration des pourcentages de rémunération pour les moins de 26 ans sous contrat de professionnalisation. L'UIMM a du reculer au cours des négociations sur sa volonté de faire référence à la grille de transposition, soi-disant provisoire, sur les classifications issues de l'accord de janvier 2000, que la CGT n'avait d'ailleurs pas signé.
L’UIMM recule sur ses prétentions :
- d'infliger une amende aux apprentis,
- de mettre à zéro systématiquement les comptes Droit Individuel à la Formation (DIF) pour toute mise en oeuvre d'un CIF,
- de mettre en place un système discriminatoire des attestations données aux demandeurs d'emploi en lieu et place de leur certificat, lorsqu'ils avaient satisfait aux épreuves du CQPM,
- d’organiser le droit aux formations hors temps de travail.
Néanmoins, la FTM-CGT considère que plusieurs points doivent encore faire l'objet de négociations et d'évolutions :
- Une vraie reconnaissance de certificats professionnels au même titre que les diplômes.
- Les Comités d'Entreprise doivent être associés aux plans de formations dans les entreprises.
- Le DIF à disposer pendant le temps de travail pour en favoriser l'utilisation.
- La mise en place de dispositifs spécifiques et appropriés aux petites et très petites entreprises.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire