mardi 13 septembre 2011
Le Parlement frappe les mutualistes au porte-monnaie
En dépit des protestations, notamment syndicales et mutualistes, l’alourdissement de la taxation des complémentaires santé, mutuelles ou assureurs privés, a été adopté définitivement jeudi 8 septembre par le Parlement après un ultime vote du Sénat.
Le matin même, le ministre de la Santé, Xavier Bertrand, a tenté de faire croire que la santé financière des mutuelles leur permettait de ne pas répercuter cette hausse.
« Dans un modèle économique extrêmement simple où les mutuelles fonctionnent avec une seule source de réserves, à savoir les cotisations et une seule source de dépenses, qui est leurs prestations, comment peuvent-elles payer 13,27 % de taxes sans que celles-ci se répercutent sur les cotisations ? », s’est interrogé le président de la Mutualité française, Etienne Caniard, assurant qu’Il n’y a « pas de réserves secrètes » dans les caisses des mutuelles.
Il assure que « les marges ont déjà diminué, ce qui n’est pas étonnant puisque les mutuelles ont tout fait les années précédentes pour ne pas répercuter en totalité les nouvelles taxations », a argumenté Etienne Caniard. « Aujourd’hui, on a atteint un point de non-retour : nous sommes dans une situation où il n’y a plus aucune marge et où une taxation qui vient s’ajouter va évidemment être répercutée ».
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