Après l’intervention, le 14 juillet, du Président de la République la presse s’interroge ce matin. « LA REPRISE EST-ELLE LÁ ? »
Ce qui est sûr, c’est que les plus riches n’ont pas lâché prise et tirent toujours plus de profits en 2012.
Pour les 500 plus grandes fortunes françaises, c’est + 25% de profits en un an. Pour les salariés, les retraités et les chômeurs le pouvoir d’achat a lui reculé de 0,9%. Dans la métallurgie nous avons un champion parmi les dix français les plus riches, c’est SERGE DASSAULT (et sa famille). Il a engrangé + 29,3% pour sa fortune de 2011 à 2012.
Passant de 9,9 milliards d’euros à 12,8 milliards d’euros en un an. Quelle est donc l’intelligence suprême de cet homme, pour un tel résultat ?
Il a consenti 0% d’augmentation salariale pour les cadres et 1% pour les ouvriers, techniciens et employés. Il organise la baisse généralisée de la participation et de l’intéressement pour les salariés alors que les ventes d’avions sont au beau fixe.
Il est vrai qu’il a fait un gros effort pour augmenter le nouveau PDG + 62% à 108 000 euros, tout en assurant la retraite de l’ancien PDG qui recevra 440 000 euros de dividendes.
Évidemment, la grande bourgeoisie a besoin de ses « chiens de garde » pour assurer l’évolution de son patrimoine, les PDG ça sert à cela aussi. Elle doit aussi veiller qu’il n’y est pas de contestation de son ordre établit. C’est pour cela que Serge DASSAULT licencie notre jeune camarade Claudio CALFUQUIR qui a osé demander l’application des accords société dans son secteur d’activité.
Oui, Monsieur le Président de l’argent il y en a, pour passer de votre virtuelle sensation d’une reprise, qui serait là à porté de main, à une réelle possibilité de reprise.
Il suffit de passer le SMIC à 1700 €, de retenir la proposition d’une augmentation généralisée des salaires, des pensions et des minimas sociaux. La reconnaissance des qualifications et de l’expérience au travers des grilles de salaires, de répondre aux défis de l’industrie par l’investissement dans la recherche et développement, et dans l’outil de production avec l’amélioration des conditions de travail. De permettre aux travailleurs victimes de la pénibilité de partir à 55 ans en retraite et la maintenir à 60 ans pour tous sans pénalité.
Au regard des hésitations du Président de la République, lors de son interview du 14 juillet, nous avons décidé de prendre les affaires en mains.
Le 10 SEPTEMBRE 2013, CGT – FSU – SOLIDAIRES et FO organisent une journée d’actions nationale interpro avec grèves et manifestations.
Comme nous connaissons le niveau de la résistance patronale aux revendications anti crise des travailleurs, nous ne nous contenterons pas « d’un petit tour et puis s’en vont » mais d’ores et déjà nous discutons des suites à donner en termes de luttes.
Ensemble pour de nouvelles conquêtes
mercredi 17 juillet 2013
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