Le fabricant d'ascenseurs et d'escaliers mécaniques confirme ses prévisions pour l'ensemble de l'exercice, soit une augmentation des ventes de 6 à 8% en ML
Ascenseurs
Le fabricant d'ascenseurs et d'escaliers mécaniques Schindler a enregistré un chiffre d'affaires de 2,05 milliards CHF au premier trimestre 2014, en hausse de 3,4% et de 8,8% en monnaies locales (ML), pour des entrées de commandes en progression de respectivement 3,6% et 8,9%, à 2,44 milliards CHF. Les effets de change ont pesé sur la performance, a-t-il indiqué mardi, tout en confirmant ses prévisions de ventes pour l'exercice en cours
Dans la lignée de sa stratégie qui privilégie les volumes avant les prix, Schindler annonce une rentabilité en baisse sur les trois premiers mois de l'exercice. A 205,0 millions CHF, l'EBIT s'est tassé de 5,5%, mais a augmenté de 1,1% en ML, la marge correspondante s'établissant à 10,0%. Quant au bénéfice net, il ressort à 160,0 millions CHF, en recul de 3,6%, selon un communiqué.
Ces résultats sont en ligne avec les attentes des analystes, voire légèrement meilleurs pour ce qui est de l'EBIT et du bénéfice net, attendus respectivement à 203,0 millions CHF et 154,0 millions CHF. Pour le chiffre d'affaires et les entrées de commandes, le consensus se situait à 2,05 milliards CHF et à 2,42 milliards CHF.
Les effets monétaires ont pesé à hauteur de 107,0 millions CHF sur le chiffre d'affaires du groupe et de 14,0 millions CHF sur l'EBIT, précise Schindler.
Toutes les lignes de produits et toutes les régions du monde ont contribué à la croissance. La plus forte dynamique est venue de la zone Asie/Pacifique, suivie de l'Amérique du Nord, centrale et du Sud. L'Europe a également apporté sa contribution.
Les entrées de commandes des pays du Sud se sont stabilisées à bas niveau, mais les autres pays ont enregistré une légère progression, relève le groupe lucernois.
A fin mars, Schindler affichait un carnet de commandes de 8,17 milliards CHF, en hausse de 5,9% et 6,4% en ML par rapport à fin décembre 2013 et un cash-flow en forte progression de 16,4% à 355,0 millions CHF.
PRÉVISIONS CONFIRMÉES
Sous réserve d'évènements exceptionnels, Schindler confirme ses prévisions pour l'ensemble de l'exercice, soit une augmentation des ventes de 6 à 8% en ML. Le groupe communiquera sa projection de bénéfice net lors de la publication de ses résultats semestriels, a-t-il précisé.
En février dernier, à l'occasion de la conférence de bilan, le nouveau directeur général du groupe, Silvio Napoli, a dit vouloir attendre de connaître l'effet des coûts liés à l'expansion en Asie et aux restructurations avant de dévoiler des chiffres de rentabilité.
SCHINDLER EN HAUSSE APRES LA PUBLICATION DES RESULTATS T1
Le bon de participation Schindler était orienté à la hausse, mardi dans les premiers échanges. Les chiffres du premier trimestre sont globalement en ligne avec les attentes. Si les analystes saluent les entrées de commandes, ils sont partagés concernant le recul des marges.
A 09H30, le titre montait de 2,0% à 134,20 CHF, dans un volume de transactions de 24'000 bons, soit un cinquième d'une séance moyenne. Le SLI s'appréciait à la même heure de 0,7%.
Chez Vontobel, Christian Arnold se réjouit du niveau des entrées de commandes, supérieures à celles du dernier trimestre 2013. Les coûts générés par le renforcement des activités en Asie ont moins impacté qu'escompté la performance du groupe, estime l'analyste. La marge EBIT de 10% n'a baissé que de 100 points de base, contre 150 prévus.
La banque Notenstein partage cette analyse. Outre la marge, elle fait remarquer que la stratégie favorisant les volumes avant les prix et l'extension des activités dans la zone à forte croissance d'Asie/Pacifique assurent des prestations de services permettant de résister à la conjoncture, même si de nouveaux investissements et charges seront encore nécessaires en 2014.
L'analyste de J. Safra Sarasin juge pour sa part le recul des marges préoccupant. Il pointe du doigt en outre la menace de nouveaux amortissements dans la participation Hyundai et l'absence de prévision de bénéfice pour l'ensemble de l'exercice.
Les spécialistes d'UBS craignent de leur côté que le développement des activités en Asie ne nécessite plus de temps que prévu et soit plus coûteux. Ils n'anticipent pas d'amélioration substantielle des marges avant 2016.
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