C'est l'arnaque de la décennie. Dans le rôle du pigeon, les milliers de copropriétés obligées de moderniser leur ascenseur.
C'est l'arnaque de la décennie. Dans le rôle du pigeon, les dizaines de milliers de copropriétés obligées de moderniser leur ascenseur. Dans le rôle du cartel, quatre multinationales condamnées l'an dernier pour entente illicite en Europe. Le tout grâce à une loi votée dans l'urgence en 2003, par des parlementaires soumis au rouleau compresseur des faits divers. Bilan des opérations: six milliards d'euros.
Entretien: en trente ans, les cadences ont doublé
Mai 2002: tout le monde se souvient de l'histoire du petit Bilal, 4 ans, mort après une chute de dix-huit mètres dans la cage d'ascenseur de son HLM du quartier de la Meinau, à Strasbourg. Trois ans plus tard, le procès du technicien d'AMS (Ascenseurs multi-services) mettra en évidence les "manquements graves" de l'entretien, ainsi que les actes de dégradation commis par les habitants. Ce qui n'empêche pas la société de toujours arguer sur son site internet:
"Réactivité et compétences techniques sont nos atouts ainsi que la satisfaction de nos clients à travers une prestation centrée sur la qualité et la sécurité de nos ascenseurs."
A l'audience, le technicien d'AMS expliquera avoir eu la responsabilité de 144 appareils, là où en moyenne, il ne devrait pas en assurer plus d'une centaine. Jugement: douze mois de prison avec sursis pour le technicien et 100 000 euros d'amende pour l'entreprise.
C'est l'arnaque de la décennie. Dans le rôle du pigeon, les dizaines de milliers de copropriétés obligées de moderniser leur ascenseur. Dans le rôle du cartel, quatre multinationales condamnées l'an dernier pour entente illicite en Europe. Le tout grâce à une loi votée dans l'urgence en 2003, par des parlementaires soumis au rouleau compresseur des faits divers. Bilan des opérations: six milliards d'euros.
Entretien: en trente ans, les cadences ont doublé
Mai 2002: tout le monde se souvient de l'histoire du petit Bilal, 4 ans, mort après une chute de dix-huit mètres dans la cage d'ascenseur de son HLM du quartier de la Meinau, à Strasbourg. Trois ans plus tard, le procès du technicien d'AMS (Ascenseurs multi-services) mettra en évidence les "manquements graves" de l'entretien, ainsi que les actes de dégradation commis par les habitants. Ce qui n'empêche pas la société de toujours arguer sur son site internet:
"Réactivité et compétences techniques sont nos atouts ainsi que la satisfaction de nos clients à travers une prestation centrée sur la qualité et la sécurité de nos ascenseurs."
A l'audience, le technicien d'AMS expliquera avoir eu la responsabilité de 144 appareils, là où en moyenne, il ne devrait pas en assurer plus d'une centaine. Jugement: douze mois de prison avec sursis pour le technicien et 100 000 euros d'amende pour l'entreprise.
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