lundi 17 novembre 2008

Et pendant ce temps chez Schindler ...

Ce matin les salariés l'agence d'Arcueil ont "découvert" avec dégoût la "franchise" du directeur de l'agence. 
Depuis plusieurs mois une salariée en CDD travaille au sein de cette agence. Assurée d'une reconduction prochaine du CDD elle prend deux semaines de congés. Ce directeur confirme bien que tout est en ordre pour sa reprise aujourd'hui. 
La salariée se présente ce matin à 8 heure comme convenu, mais voilà, pas de liaison SAP pour travailler. Et pour cause, son contrat de travail n'a pas été reconduit. 

Ce directeur n'a même pas daigné se déplacer pour lui annoncer ou expliquer la situation. Il lui téléphone à 9 heure 30 et lui propose même de l'attendre jusqu'en début d'après midi pour un entretien.

La salariée est rentrée chez elle au bord des larmes, bafouée ! Au sein de l'agence c'est l'explosion. Tout le monde est outré par un tel comportement.

Mais dans cette histoire sordide qui est lésée ? Avec l'assurance de retrouver un emploi à l'issue de ces deux semaines de congés la salariée n'avait pas songé s'inscrire à l'ANPE. 
Bravo M. le directeur ! Ce n'est pas un journée qu'elle a perdu par votre faute, mais deux semaines d'allocations chômage. 

Serait-ce un nouveau moyen de mettre la pression sur les salariés de l'entreprise? Montrer que la direction est "dur", violente? Un exemple pour mettre au pas celles et ceux qui voudraient défendre leurs droits?

Des élections capitales arrivent. C'est le moment de se faire entendre. Nous le voyons tous les jours. Nous avons besoin que ces institutions soient fortes pour que les salarié-e-s soient respectés. De tels agissements ne doivent plus se répétés.

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