jeudi 11 février 2010


HOLD UP CHEZ SCHINDLER
Salariés, attention !
La direction a les mains libres

CFDT COMPLICE


Après de longues batailles au Comité Central d’Entreprise (CCE), la direction est arrivée à ses fins : Ne plus avoir un secrétaire du CCE du syndicat CGT. Ne plus avoir à supporter des questions gênantes sur la gestion de l’entreprise, ne plus avoir à informer les salariés de la santé de l’entreprise au travers d’expertises demandées par les élus CGT, ne plus subir de mise en échec de politique antisociale, etc.

Mercredi 10 février s’est tenu une réunion exceptionnelle du CCE pour désigner un nouveau secrétaire. La CGT majoritaire en voix et en représentant du personnel aux élections professionnelles en France est devenue minoritaire après une décision administrative. Par ces manœuvres, le poste de secrétaire du CCE est revenu au représentant de la coalition anti-CGT du CCE.

Nouveauté historique au CCE Schindler.

Comment en est-on arrivé à ce scandale ? En région Nord-Est c’est une alliance CFDT/FO/CGC/Direction qui a volé à la CGT le siège de délégué au CCE.
En Ile de France c’est Mlle Bienne, Responsable des Ressources Humaines qui a offert les postes de représentants à la CFDT par des tripatouillages des votes.
En région Ouest et en Alsace, la CGT est victime depuis toujours d’une politique d’exclusion organisée par la CFDT, FO et les Directions locales.

De tout temps, la direction ne votait pas pour l’élection du secrétaire sauf qu’aujourd’hui la direction a pris parti: la CFDT.

Pour la première fois de l’histoire du CCE la direction a pris part au vote en donnant sa voix au représentant de la CFDT. Rien ne l’y obligeait pourtant. La CGT minoritaire de deux voix perdait le poste. La direction a voulu y ajouter l’insulte à l’affront en votant pour une CFDT soumise et aux ordres de la direction.

C’est ensemble que les délégués et représentants FO, CFTC, CGC et CFDT ont fêté leur mauvais coup contre les salariés.

Les perdants de cette affaire risquent d’être les salarié-e-s Schindler. La direction va pouvoir mettre en œuvre tous les coups pour arriver aux critères de satisfaction de l’actionnaire.

Tout ça n’est pas de bon augure pour les négociations obligatoires annuelles sur les salaires et surtout cela risque de donner toute liberté à la Direction pour un nouveau Plan « Social » de licenciement. Avec un tel « coup », il faut s’attendre à quelque chose d’exceptionnel.

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