CGT-SCHINDLER-IDF

COMPORTEMENT DE SALAUDS

L'INSUPPORTABLE IMMORALITÉ DE SCHINDLER

Le 19 avril 2010, Xavier Goujon âgé de 37 ans, décède lors d'une opération de maintenance sur un appareil de type SMART. Il travaillait pour la société Sacamas filiale à 100% de Schindler.

Le 21 juin 2010, Aurélien Sasombat âgé de 26 ans décède des suites d'un accident survenu lors d'une opération de maintenance sur le site LCL de la rue Richelieu à Paris.

Dans les deux cas, l'enquête est toujours en cours.
À Chelles, les scellés d'abord levés ont été remis en place par la justice.

À Paris, les inspecteurs de la CRAMIF et de l’Inspection du Travail ont mis en avant le manque de formation des salariés sur le site.

Dans les deux cas, la justice n'est pas convaincue par les explications de l'entreprise.

Et malgré l'évidence et les preuves qui s'accumulent, Schindler reste droit dans ses bottes et contre-attaque de la manière la plus lâche et la plus basse qui soit.

Malgré les travaux des CHSCT, Schindler a établi, seule, de nouveaux arbres des causes mettant en accusation les salariés décédés.

Pour l'accident de Xavier, ils sont même allés jusqu'à la mise en scène avec une photo accusant Xavier d'une manipulation impossible.

Résultat du même acabit pour accuser Aurélien de prise de risques et d'incompétence.

Pas un mot sur la lettre circulaire pour vérification et modification du système de freinage des SMART mis en place en urgence. Pourquoi l'entreprise n'attend-elle pas les conclusions de l'enquête pour agir ? Peur d'un nouveau drame ?

Pas un mot sur la méthode de remplacement d'un bouton STOP en fond de fosse. Le problème est connu de Schindler au moins depuis qu'un ascenseur de l'hôtel Ritz était parti portes ouvertes en 2002.
Aurélien n'était pas formé pour travailler sur cette technologie. Aurélien n'a pas eu l'information de la méthode de remplacement du STOP.

En aucun cas Schindler ne se remet en cause et ces méthodes ne l’honorent pas.

Tout simplement à vomir.

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